« Appel à l’insurrection et à la violence »: Les femmes de BBY interpellent les jeunes à une prise de conscience

Le climat politique très tendu interpelle plus d’un et la recherche d’une sortie de crise est une préoccupation majeure pour de nombreux acteurs. C’est justement l’essence de la conférence de presse organisée cet après-midi par les Femmes cadres de la coalition présidentielle Benno Bokk Yaakaar (BBY).

« La Plateforme des Femmes Cadres de BBY condamne fermement l’appel à l’insurrection et à la violence, destiné aux enfants et à la jeunesse, de M. Ousmane Sonko. Elles appellent au calme, à la paix et à la stabilité du Sénégal. Tout en rappelant les principes fondamentaux de la liberté, elles demandent de savoir raison garder dans une affaire judiciaire en cours », ont réagi des femmes de la mouvance présidentielle en marge d’une conférence de presse.

Par ailleurs, elles déplorent « la violence, la manipulation, le projet de destructions des valeurs morales, civiques et religieuses aux fins d’un seul homme qui a peur de répondre à la justice pour deux plaintes distinctes ».

Poursuivant, les Femmes Cadres disent « HALTE aux mensonges de Ousmane Sonko qui ont déjà coûté la vie à plusieurs innocents et qu’il sache qu’il ne dérogera pas à la justice. Le Droit sera dit ».

Se rassurant d’un dénouement heureux de cette affaire, elles encouragent le Ministre de l’Intérieur ainsi que les forces de sécurité et de défense du pays qui assurent au quotidien un travail remarquable.

« Parce que les hommes passent mais la nation sénégalaise demeure, aussi, la Plateforme des Femmes Cadres de BBY et de la Majorité Présidentielle, réaffirme son engagement sans détour, son soutien sans faille, sa détermination sans concession et son assurance sans limite, à son Excellence le Président Macky Sall quitte à porter sa candidature pour un Sénégal émergent en 2024″, concluent-elles.

Pour rappel, après plusieurs incidents d’audience et des scènes de violences dans plusieurs endroits de Dakar, le procès pour diffamation opposant Ousmane Sonko, le leader de Pastef, au ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang, a été renvoyé au 30 mars.

Le juge a décidé de renvoyer l’affaire à la demande des avocats de la défense qui ont déclaré que Me Ciré Clédor Ly, un des avocats de Ousmane Sonko, et ce dernier ont été hospitalisés après avoir inhalé des gaz lacrymogènes.

4 COMMENTAIRES
  • Senegal

    Moi je ne compren pa.di weur si téle nan dara dou khew bayi ba fitna yewou guené calmé

  • Aissatou

    Nafekh rek, parler plutôt à votre soit disant roi

  • Bjj

    c’est fait, les jeunes sont très conscients mtx ils ne vous supportent plus

  • Lamine Sylla

    Sonko mo nekk si khol yi. Mome la Senegalais yi beugue….si deukk deukk.

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