Ce vendredi 29 novembre, Adama Gaye a troqué son costume de journaliste incisif pour celui de prévenu contrit devant le tribunal des flagrants délits de Dakar. Poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles, il a décidé de jouer la carte de l’humilité.

« La leçon à retenir pour cette affaire est que j’aurais pu faire preuve de plus de prudence dans mes propos. Je bats ma coulpe sur ma poitrine. Je n’ai pas le complexe de faire amende honorable et de reconnaître que j’ai failli », a-t-il déclaré, avec une sincérité qui pourrait presque émouvoir…

Malgré cette confession, le procureur n’a pas été tendre : six mois de prison avec sursis et une amende de 500 000 FCFA sont requis.

Et dire que tout a commencé par une déclaration lors d’une émission sur Sen TV le 20 novembre dernier, où Adama Gaye avait affirmé que Mamadou Moustapha Ba, ancien ministre des Finances et du Budget récemment décédé, avait été assassiné.

Comme si cela ne suffisait pas, il avait également pointé du doigt « les gens de l’ancien régime », leur conseillant vivement de faire une réservation dans le bureau du procureur pour une enquête approfondie.

Le délibéré est attendu le 6 décembre prochain…