Pikine Est- Désensablement tardif : une pelle ne suffit pas à effacer 12 ans d’inaction (Par Abdou Khadre Djelani Cisse )

Dans la commune de Pikine Est, le désensablement des routes semble prendre une allure électorale, après douze années marquées par l’inaction. Cette initiative survient à la veille des élections locales de 2027, laissant certains sceptiques quant à ses motivations réelles. En effet, les habitants s’interrogent sur la soudaineté de cet effort, jugé par certains comme une simple opération de façade.
L’auteur Abdou Khadre Djelani Cisse, candidat aux prochaines élections, critique vertement cette action : « Bravo pour le coup de balai […] dommage qu’il ne nettoie pas 12 ans de gestion poussiéreuse ». L’image d’une opération « nuit blanche » illustre bien cette urgence apparente qui contraste avec l’inaction précédente. Cet extrait a été lu sur le site de nos confrères de Kawtef.
Ce désensablement est jugé par certains insuffisant sans un plan anti-inondations, soulignant que nettoyer une route sans s’attaquer aux causes profondes revient à peindre un mur fissuré. Les critiques ne se limitent pas à la seule opération de désensablement. L’Union des Collectivités de Gestion (UCG) est également pointée du doigt pour une gestion inefficace, là où les ordures ont remplacé les services publics. En revanche, une coopération plus étroite avec les citoyens est appelée de leurs vœux pour plus de transparence et de résultats tangibles.
M. Cisse propose une stratégie bien plus ambitieuse pour l’avenir de Pikine Est, reposant sur un désensablement permanent, accompagné de drainage et revêtement adaptés. L’utilisation des budgets d’urgence pour d’autres fins que des campagnes électorales est également suggérée. La consultation citoyenne est mise en avant pour déterminer les priorités véritablement en phase avec les besoins locaux.
Enfin, Abdou Khadre Djelani Cisse conclut son appel en soulignant l’importance d’une équipe proactive pour Pikine Est, qui agit avant que le sable n’envahisse la ville au lieu d’attendre les échéances électorales. « Le changement ne se fait pas en cachant le sable sous le tapis… », écrit-il, insistant sur la nécessité d’une action concrète et durable.
Une pelle certe ne suffit pas mais
17 00000 de senegalais unis peuvent le faire