Thierno Bocoum tire à boulets rouges sur la politique de Macky et recadre les Apéristes

Thierno Bocoum ne se lâchera peut-être jamais de remarquer au régime actuel que l’émergence n’est pas un aphorisme ni un axiome. Il n’arrêtera jamais de décrier dans toutes les ondes et antennes que le terme Émergence ne désigne pas une proposition indémontrable utilisée comme fondement d’un raisonnement économique qui émane d’une simple expression de vouloir faire.

Pour Thierno Bocoum du parti Rewmi, l’émergence n’est ni une théorie abstraite, ni une philosophie empiriste mais un développement économique dont les retombées concrètes doivent toucher le grand nombre.

C’est dans un récepteur de la place, au micro d’Aissatou Diop Fall, dans l’émission Sortie de ce Samedi que le Rewmiste a tenté de faire comprendre au régime sur place ce que veut vraiment dire l’émergence.

« Le mot émergence doit être utilisé par les gens du pouvoir avec beaucoup de modération. Parce que dans ce pays, la pauvreté et les problèmes sont devenue monnaie courante. La réalité dans ce pays, c’est la pauvreté», épanche le chargé de communication de Rewmi.

Pour lui, les tenants du pouvoir font du saupoudrage. « Les apéristes se réclament républicains, alors qu’ils posent, chaque jour, des actes qui prouvent le contraire. Ils nous parlent de la patrie avant le parti. Or, ils mettent toujours le parti en avant», explique-t-il.

Dans la même foulée, Thierno BOCOUM pense qu’on ne peut pas parler d’émergence dans un pays où des villages sont privés d’électricité, de l’eau et d’une nourriture de qualité. Il en veut pour preuve la demande annuelle estimée à 50 méga watts, alors que l’Etat n’a même pas atteint la moitié, une agriculture basée sur la pluviométrie qui n’est pas des meilleures ces dernières années.

Pour ce dernier, l’Etat doit trouver très rapidement une alternative pour faire face à la crise alimentaire qui se peaufine vers l’horizon, si l’on sait que dans tout le pays les récoltes ne sont pas bonnes, le fruit d’une très mauvaise pluviométrie.

 

 

 

 

 

 

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