Plus de 35 mille enfants mendiant jour et nuit dans les rues: Même les animaux traitent mieux leurs enfants!

La représentante du bureau du Haut-commissariat des Nations-Unies aux droits de l’homme a indiqué qu’il y a un réel problème dans notre pays où plus de 35 mille enfants se baladent jour et nuit dans la rue en quête de pitance. Inadmissible, ahurissant! Et les pouvoirs publics ne lèvent même pas le petit doigt! Même les animaux traitent mieux leurs enfants!

Maintenant si l’on sait que ces petites âmes sont exploitées par des personnes cyniques pires que des négriers et que tout le monde fait semblant de ne pas être gêné, il y a de quoi s’ inquiéter pour l’avenir de ce pays. Il y a également de quoi se demander s’il y a une seule âme dans laquelle loge une once de pitié parmi les 13 millions de Sénégalais qui se disent croyants à 100% (95% de musulmans et 5% de chrétiens). Alors qu’aucune religion au monde ne bénit la maltraitance, surtout celle des enfants.

Le Sénégal est le seul pays de la planète où personne ne frissonne à la vue de ces petits gueux en haillons, sébile à la main dans les marchés, gares routières, carrefours et autres lieux de rassemblement. Au contraire, on semble se délecter de ce spectacle démoniaque qui parfois nous aide à finaliser nos sacrifices syncrétistes et fétichistes.

Ce fléau, il faut le rappeler, ne peut être lié à aucun fait religieux et dès lors, nulle justification sociétale ne pourrait lui être adjointe. Il s’agit donc d’une hypocrisie généralisée d’une société dans laquelle on se trompe mutuellement à travers l’embellissement d’un verbe traduisant la fourberie, la duplicité et la dissimulation.

La représentante de l’Onu a aussi dit dans son speech que si les enfants ne sont pas bien gérés, ils ne seront pas de bons adultes. Nous y ajouterons que le Sénégal ne connaîtra jamais la plénitude sociale tant que de petits innocents continueront à y traités comme des animaux de traite.

 

 

6 COMMENTAIRES
  • ZIZA

    Que c’est bien dit et écrit cependant combien de sénégalais lisent et réagissent par rapport à ce genre de texte?Tellement ils sont occupés par leur dur quotidien.La représentante des nations unies a nuancé pour ne dire qu’il n’ya pas d’avenir pour les enfants au Sénégal(langage diplomatique).

  • lokosso

    Chaque étudiant coranique qui atteint le terme de ses études n’a comme emploi que celui de maître coranique; son ancien maître lui donne une dizaine de gosses et il va s’installer dans une grande ville. Il envoie les gosses mendier puis demande l’envoi d’autres enfants, c’est juteux: plus on a de talibés, plus la rente journalière augmente, c’est tout. Ils ne veulent pas des « daara » modernes, ils veulent continuer ce système d’exploitation éhonté et dès qu’on n parle, ils s’excitent et avancent des propos du genre: »ils combattent l’Islam! ». Il n y a qu’au Sénégal où la mendicité des enfants est « normalisée ». En quelques années, ces marabouts achètent des maisons dans leurs villes d’adoption et les louent. Pourquoi y a pas de mendiants en Mauritanie, en Tunisie, au Soudan? En ce moment, les enfants talibés viennent du Fouta, du Ndiambour, du Cayor, de la Gambie et de la Guinée Bissau. Lorsqu’on verra des organes prélevés sur des talibés, on réagira; ils sont devenus un problème pour la sécurité des villes mais aussi pour la salubrité.

  • *maxime*

    il faut arrêter la mendicité sur le territoire nationale.

  • Lahad

    Dans mon pays, il se trouve que meme au ministre, quelqu’un a instruit de sortir quelque chose de blanc (sucre) et de remettre à quelqu’un au prochain angle de rue; que lui arriverait-il s’il ne trouve pas un talibé ou autre sur sa route? Nous sommes maudits par nos croyances!!!!!!!!

  • Babs

    Croyances ou pas, je dirais que l’idée d’implanter des daaras modernes serait la solution salvatrice pour enrayer la mendicité des talibés.
    Cependant, il est regrettable de constater que les gens ne posent pas les vraies questions pour s’attaquer à la racine du problème. On devrait plutôt parler de la conception que nous avons de l’enseignement coranique par rapport à l’école française qui engloutit de sommes colossales durant les nombreuses années d’études.
    Pendant que l’école française nécessite un lourd investissement financier avec une présence physique des parents qui accompagnent leurs enfants, l’enseignement coranique est relegué au secon plan dans la répartition des dépenses de familles. Si au moins on consacrait une partie des ressources financières à l’enseignement coranique, les maîtres coraniques ne seraient pas contraints de faire mendier leurs disciples car cela constitue une perte de temps.
    Mettez vous un peu à la place de ces maîtres coraniques! Quel choix ont-ils en face d’une trentaine de bouches. Pour apprendre, il faut d’abord avoir quleque chose dans le ventre.
    Et pourtant ces parents désengagés sont les premiers à critiquer si leurs enfants ne progressent pas rapidement dans la récitation des versets du Saint Coran.
    Pensent-ils qu’il suffit d’envoyer un enfant à l’école coranique et s’en laver les mains et attendre l’érudition de ce dernier?
    Il revient d’être responsable et de ne pas se débarrasser de leurs mômes comme le font certains d’entre eux.

  • lokosso

    Attention!!! Il est possible d’apprendre le coran sans mendier. A Saint-Louis où je l’ai fait, nos parents payaient chaque mois 500 F au maître et nous étions 100 ou plus; cela se passait il y a 25 ans. Maintenant il a plus de 300 apprenants à raison de 1000 F par mois.Tous les apprenants sont tous de la ville et aucun ne mendie. Ceux qui mendient et leurs maîtres viennent tous du Fouta, du centre, du Sud du Sénégal, de la Gambie ou de la Guinée

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