Liberté d’expression : Les experts déclinent les enjeux de la protection des journalistes

La protection des journalistes garantit l’exercice de ce métier. Elle permet aux professionnels des médias d’assumer leur responsabilité dans le jeu démocratique, selon des experts de la question lors d’un séminaire de formation de trois jours à Dakar.

La liberté de la presse et la protection des journalistes ont été à l’ordre du jour d’un séminaire de formation de trois jours organisé par le Bureau régional multi-sectoriel de l’Unesco pour l’Afrique de l’ouest à Dakar (Sahel), le Centre d’information des Nations Unies (Cinu),  Article 19, le Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (Hcdh) et l’Organisation internationale de la francophonie (Oif).

Il est ressorti de cette formation l’intérêt de sensibiliser les forces de sécurité à plus de respect pour la presse, mais surtout à établir des rapports professionnels avec les médias.

Citant le plan d’action des Nations Unies relatif à la sécurité des journalistes et à la question d’impunité qui a été approuvé en 2012, par le Conseil des chefs de secrétariat des organismes onusiens, le représentant régional du Hcdh, Andréa Ori, a estimé que cette formation va contribuer au respect des droits de l’homme en général, à la liberté d’expression et à la sécurité des journalistes en particulier.

«La sécurité des journalistes facilite la diffusion de l’information au sein de la société ». La démocratie et la stabilité politique sont des facteurs de l’exercice du métier de journalisme.

Cette formation a été aussi l’occasion pour M. Ori de rappeler les principes de base du journalisme, à savoir informer juste et vrai. Pour sa part, le directeur régional de l’Unesco, M. Gwang-Chol Chang, a fait savoir que ce programme de formation s’inscrit dans la continuité des activités déroulées par leur institution.

Ces genres de mise à niveau ont été organisés en partenariat avec le Hcdh en Côte d’Ivoire, en Somalie, au Rwanda, au Mali et au Soudan du Sud, a-t-il rappelé. «Si les forces de sécurité souhaitent établir des rapports de confiance avec les citoyens, elles doivent connaître leurs accomplissements et leur travail au service de la population sénégalaise », a laissé entendre M. Chang.

Ladite formation animée par le commandant Ian Lafrenière, expert canadien à l’Unesco, a porté sur le cadre législatif de la liberté d’expression et l’accès à l’information, les théories et notions de communication, les avantages du partenariat médiatique, les enjeux et stratégies de communication, entre autres. Le formateur a insisté sur la responsabilité des acteurs. ( Soleil )

 

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