La Cojer de Kaffrine fustige le comportement de Thérèse Faye Diouf sur la nomination de Abdoulaye Seydou Sow

La nomination de Abdoulaye Seydou Sow au poste de président du Conseil d’orientation du Prodac, continue de provoquer une vive tension entre les membres de la Cojer. Bilal Cissé, à travers un communiqué parvenu à Senego n’a pas manqué de montrer sa frustration vis-à-vis de ce qu’il qualifie de « manigance », de la part de Thérèye Faye Diouf, directrice de la case des tout petits.

Une riposte de la part de la Cojer départementale de Kaffrine ne s’est pas faite attendre: « Une bouche  qui saigne ne peut proférer des paroles  aimables », lit-on à l’entame de ce communiqué. Bilal Cissé,  Coordinateur de la Cojer départementale de Kaffrine n’y est pas allé de main morte en tirant, à boulets rouges, sur Thérèse Faye Diouf:

« Nous n’avons aucun doute sur son entière responsabilité quand à la sortie du jeune Cheikh Ndiaye qui est un usurpateur et un trafiquant de personnalité. Thérèse ne digère pas que Abdoulaye Seydou Sow lui ait refusé de poser un quelconque acte qui tendrait à diviser les jeunesses républicaines de l’Apr dans le Ndoucoumane. Je parle pour le compte de tous les jeunes ‘apéristes’ du département de Kaffrine, au nom de tous les responsables communaux des Cojer des neuf communes du département« .

En sa qualité de coordinateur de la Cojer départementale de Kaffrine, il se félicite de la décision du Président Macky Sall d’avoir nommé leur « frère » et « camarade » de parti, Monsieur Abdoulaye Seydou Sow au poste de nouveau président du Conseil d’orientation du Prodac. « Nous nous réjouissons car, au delà du poste qui lui revient objectivement, le Président du parti de l’Apr a lancé un appel solennel aux responsables du parti, celui du retour à la base pour redynamiser les troupes et travailler davantage pour la massification du parti« , confie-t-il.

Il poursuit : « L’Apr est un parti fort dans le ndoucoumane et nous avons encore besoin de prouver au Président que nous travaillons quotidiennement à lui assurer une forte majorité pour les joutes électorales. Nous sommes des jeunes de Macky Sall depuis 2008, nous avons fait la prison trois fois pour le simple fait que nous avons cru en la vision d’un républicain qui seul avait tous les prérequis pour détrôner Wade et Cie. Alors nous sommes bien placés pour savoir qui est qui dans le parti« .

Selon le coordonnateur de la Cojer départemental de Kaffrine, l’article de Cheikh Ndiaye, paru dans le journal l’Observateur de ce Mardi 10 Janvier 2017 relève d’une pure « manigance de Thérèse Faye Diouf, Coordonnatrice de la Cojer Nationale à la retraite qui a divisé la jeunesse républicaine à tous les niveaux, du Meer à la Cojer.

Bilal considère que « Cheikh Ndiaye est non seulement un jeune militant de l’Apr de Kaolack commune mais un pion solitaire de Thérèse Faye qui n’a aucune crédibilité ni aucune légitimité dans notre parti à Kaffrine. C’est un mécontent, tout ce qu’il a dit sur Mr Sow est faux, ce dernier a trouvé a Kafrine un parti bien ancré et il s’est attelé à poser des actes concrets et de concert avec tous les autres responsables tels que Adama Diouf, Gnilane Ndiaye, Aziz Ndiaye Maodo Sarr, Mamadou camara etc. Ensemble ils ont réussi à former un bloc incontournable et efficace« .

En sa qualité de coordonnateur de la Cojer départemental de Kaffrine, il encourage Abdoulaye Sow et lui témoigne toute sa solidarité. « Cheikh Ndiaye ne nous intéresse pas, nous nous adressons directement à sa baronne car ce jeune est sans valeur, il est  manipulable, vendable et achetable. Par ma voix et en ma qualité de coordinateur de la Cojer départementale de Kaffrine, nous déclarons Thérèse Faye Diouf comme Personna non grata dans le département« , avertit-il.

Sur ce, M. Bilal Cissé de conclure en ces termes: « Nous prenons toutes nos responsabilités face à cette situation et cela à nos risques et périls. Nous interpellons directement le Président Macky Sall afin qu’il dise STOP à Thérèse faye Diouf, cette femme nous empêches de faire éclore les ressources humaines jeunes de l’APR. Ses carences professionnelles et managériales nous étouffent et nous désolent« .