Deux « magistrats-politiciens » pointés du doigt par leurs pairs : « Rester magistrat ou démissionner »

Dans une note adressée à la presse, le Comité de juridiction de la Cour des Comptes a vivement dénoncé les déclarations et engagements politiques de certains magistrats, notamment Cheikh Issa Sall, Directeur général de l’Agence de développement municipal, par ailleurs magistrat à la Cour des Comptes et Amadou Lamine Dieng, Dg de l’Agence de promotion de l’emploi des jeunes, lui aussi magistrat auprès de la Cour.

Le comité de rappeler que «ces engagements violent le statut de magistrats et le serment des concernés» en visant l’article 10 de la loi organique n° 99-73 du 17 février 1999 portant statut des magistrats de la Cour des comptes, laquelle dispose en son article 10 : «Les membres de la Cour sont tenus au secret professionnel. Ils doivent en toutes circonstances, faire preuve de la réserve, de l’honnêteté et de la dignité qui découlent de leur serment et de leurs fonctions.»

L’article 11 de la même loi organique est aussi visé, qui interdit «toute activité, démonstration ou prise de position politique ou syndicale» d’un magistrat de la Cour des comptes, car la fonction de magistrat «est incompatible avec toute autre activité publique ou privée ou mandats électifs». Par conséquent, le comité conclut que «le choix s’impose : rester magistrat ou démissionner».

Avec leral

2 COMMENTAIRES
  • ceddo

    Les sngalais n’ont qu’ juger : aida mbodj dmise de son s fctions de pdte du cons.dp.de bambey alors que des centaines de cas comme ces deux proches du pouvoir, sont oublis. On attend l’Etat qu’il fasse preuve de la mme diligence.

  • Diop

    ils St libres de faire mais ce choix est incompatible avec la fonction de magistrat. soyez dignes au moins

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