Benoit Sambou indésirable à Ziguinchor, les femmes « apéristes » dénoncent…

La tête de Benoit Sambou mise à prix par les femmes de l’Alliance pour la République, à Ziguinchor. Une fronde menée par les femmes « apéristes » de cette localité contre le ministre conseiller commence à prendre de l’ampleur, sur fond d’allégations de conflit d’intérêts et de népotisme, renseigne l’Obs.

Depuis hier, ces femmes leaders et responsables de l’Apr, à l’issue d’une grande mobilisation dans la salle de conférence d’un hôtel de la place, ne cessent de réclamer le départ du coordonnateur départemental du parti, Benoit Sambou. Les femmes se sont regroupé autour des mouvements de soutien, derrière les leaders politique du parti tels que Aminata Tamba, Aminata Angélique Manga, Mamadou Barry, Doudou Kâ, Dr Ibrahima Mendy, le Pr Courfia Kéba Diawara.

Madjuguène Diallo, responsable politique de l’Apr à Ziguinchor de confier: « le ministre conseiller Benoit Sambou dispose d’une stratégie hors politique qui consiste à diviser pour mieux régner. C’est pourquoi à chaque occasion, il réactive celle-ci, selon les circonstances du moment« .

Selon toujours elle, Benoit Sambou est la cause du désaccord des militants du parti dans le département du Ziguinchor. Elle considère ainsi que le ministre conseiller devrait fournir à la direction du parti des rapports sincères et objectifs, « au lieu de s’épancher sur la place publique, au moyen des propos plutôt tendancieux« . Elle en profite pour expliquer « cette fameuse » rencontre au siège du parti. Selon la porte-parole du jour, aucun responsable politique du parti n’a été informé à temps de l’initiative « unilatérale » de Benoit Sambou.

« Malgré cela, tous les responsables politiques, soucieux de l’unité du parti dans le département de Ziguinchor, ont mobilisé les militants pour aller répondre à l’appel. Tout laisse plutôt à croire qu’il avait bien préparé son coup, celui de les humilier devant les militants venus nombreux soutenir le président Macky Sall, dans sa politique de reconstruction de la Casamance. Il avait bien instrumentalisé ses supposés éléments, de sorte que ceux-ci étaient prêt, ce jour là, à jouer le rôle de nervis pour empêcher deux de nos responsables politiques d’entrer dans la salle de réunion« , renseigne Madjuguène Diallo.

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