Après l’agression de Aïda Sow Diawara, le gouvernement sud-africain renforce la sécurité du Parlement panafricain

Suite à l’agression survenue le jeudi 28 juillet à Johannesburg, en Afrique du Sud, et qui a malheureusement blessé un des membres parlementaires, le Parlement panafricain, profondément attristé, a témoigné sa compassion à Madame la députée du Sénégal, Aïda Sow Diawara.

Le jeudi soir de l’incident, le bus de la délégation du PAP a été pris à partie par des agresseurs armés et ont ensuite dépouillés les quatre victimes de leurs bagages à main, téléphones, bijoux, valises etc. C’est en prenant la fuite, après leur forfait, que l’un d’entre eux a tiré une balle qui a touché la députée sénégalaise. Après ces attaques, elle a rapidement été admise dans un hôpital privé, à Johannesburg. Ayant appris cette malheureuse nouvelle, M. Roger Nkodo Dang, Président du Parlement panafricain, s’est immédiatement rendu à l’hôpital et a donné des directives au Secrétaire général pour que tous les frais médicaux soient pris encharge.

Rappelons que Madame Diawara, après avoir été dépouillée, ne disposait plus de sa carte d’assurance maladie. Placée en observation, le Président du Parlement panafricain Roger Nkodo Dang et le Secrétaire général Yussupha Jobe sont régulièrement à son chevet pour la soutenir moralement. Tout est fait pour qu’elle pour qu’elle ne manque de rien. Les soins médicaux sont aujourd’hui totalement couverts. Notant qu’en 2016, l’Organe de l’Union africaine s’est dotée d’une Assurance médicale internationale : CIGNA , appelée autrefois Family Van Breda.

La sécurité du Parlement panafricain renforcée Dans un pays ou le taux de violence est très élevé, les sud-africains sont tous les jours sur le qui-vive. Même si le Parlement panafricain fait de la sécurité, sa priorité première, les politiques sud-africains ont encore des efforts à fournir dans ce domaine.

Roger Nkodo Dang a contacté le Président Jacob Zuma pour lui tenir informé de cet incident. Ce dernier va le recevoir en audience et vont débattre sur l’accord de siège, à savoir la sécurité.

L’opération araignée lancée après cette agression Depuis qu’il a été informé, Jacob Zuma a dépêché quatre commissaires de la police sur place et ils assurent actuellement la permanence du Parlement panafricain.

Désormais, chaque parlementaire devra signaler son déplacement. Les délégations seront escortés par la police. Un autre groupe est également affecté à la circulation, près du siège de l’Organe de l’Union africaine. Actuellement, une enquête est en cours pour connaître l’identité de ces agresseurs. Rappelons que le Parlement panafricain a signé avec le gouvernement de l’Afrique du Sud, un Accord de siège. Ce protocole est un traité qu’une organisation internationale conclut avec un État qui l’accueille sur son territoire, afin de définir son statut juridique dans ce dernier. Cet accord stipule donc que l’Afrique du sud, pays d’accueil doit assurer la sécurité et la protection du Parlement panafricain et garantir que leur tranquillité ne sera pas troublée par l’intrusion d’individus ou de groupes criminels.

Aujourd’hui, la députée sénégalaise reçoit tous les jours la visite des membres du Parlement panafricain. Membre du parlement depuis 2014, des relations fortes se

sont rapidement tissées. « Elle n’est pas juste un membre du PAP, elle est notre mère, notre sœur, un membre de la famille. Et c’est parce qu’elle est de la famille que son agression a touché tout le

monde ici. Nous lui apportons aujourd’hui ce soutien moral dont elle a actuellement besoin . Le gouvernement de l’Afrique du Sud a renforcé la sécurité», affirme tristement, une femme parlementaire qui a été, elle aussi, victime de l’agression.

COMMENTAIRES
    Publiez un commentaire