Aliou Dia (Apr Guédiawaye) : « Le Président gagnerait à renouveler son personnel politique par des… »

Après la tenue des élections législatives, l’heure est au bilan singulièrement aux enseignements majeurs à tirer. Notamment au sein de la coalition présidentielle où l’on a encore du mal à se remettre de la déroute dans certaines localités.

Militant de la première heure devenu un responsable du parti présidentiel, Aliou Dia se prête a l’exercice d’une analyse de la défaite à Guédiawaye: « J’ai ouï-dire par une personne sortie de nulle part que la défaite de Guédiawaye est liée par l’arrogance et l’inaccessibilité de certains responsables. Cette conclusion relève de la pure fumisterie. Je ne connais pas à Guédiawaye un responsable politique qui soit arrogant ou inaccessible. Tous ont fait ce qu’il fallait faire ».

Et le jeune responsable de décliner l’une des causes de la déroute du 31 juillet. « En dépit des actes volontaristes et salutaires qu’il a posés sur le chemin du plein épanouissement de la jeunesse, les préoccupations essentielles de ces dernières demeurent prégnantes. La récupération politicienne de cet état de fait par une certaine opposition passée maître dans la manipulation des esprits a malheureusement prospéré », se désole le responsable de l’Apr.

A 18 mois de la prochaine échéance électorale majeure, Aliou Dia est d’avis que la tendance marquée par un fossé entre le pouvoir et la jeunesse peut être renversée: « A la lumière des résultats des élections législatives, il est grand temps que le Président Macky Sall prenne le taureau par les cornes.

La tournure des élections législatives impose le renouvellement de son personnel politique par des jeunes techniquement compétents , engagés au service de la nation et renforcés par des postes de responsabilité notamment au Haut Conseil des Collectivités Territoriales mais également également en tant que Ministres DG et PCA. Le formatage d’une jeunesse politique intelligente, déterminée et capable de porter et et de vendre son projet politique d’ici à 2024 ne relève guère de l’impossible », martèle-t-il.