La région de Ziguinchor a enregistré 491 nouvelles infections au VIH/Sida entre janvier et septembre 2025, dont 16 enfants, a indiqué Maïmouna Guèye Sané, conseillère technique du programme VIH à la direction régionale de la Santé, rapporte Aps.
Elle précise que 4 656 personnes vivent avec le virus sans connaître leur statut – 451 enfants, 1 931 hommes et 2 264 femmes – une situation jugée préoccupante dans un contexte marqué par la forte mobilité transfrontalière entre le Sénégal, la Guinée-Bissau et la Gambie.
Sur les 491 nouveaux cas, 371 seulement ont été enrôlés dans les dispositifs de prise en charge, laissant un écart qui “pose un risque de progression et de transmission” chez les personnes non suivies.
Ziguinchor reste parmi les régions les plus touchées, avec une prévalence de 1,5%, contre 0,3% au niveau national. Actuellement, 2 642 patients sont suivis dans les huit sites de prise en charge, mais 1 642 respectent régulièrement leurs rendez-vous médicaux.
Mme Sané appelle à un engagement communautaire renforcé, pour lutter contre la stigmatisation, encourager le dépistage et soutenir l’observance thérapeutique. Elle rappelle également les avancées dans la prévention, notamment l’accès à la PrEP et à la PEP, et insiste sur la nécessité d’accompagner les enfants vivant avec le VIH dont la prise en charge dépend de la solidarité des communautés.

Vous nous emmerdez avec vos histoires d’infection au VIH, la population de ziguinchor au moins a le courage d’aller se faire dépister. Si on devait organiser un dépistage national obligatoire, « youkhou dana djogue founko foguéwoul »