WhatsApp : Quand les abus font des ravages au Sénégal !

WhatsApp est une application très populaire et qui peut permettre aux utilisateurs d’envoyer des SMS gratuitement à travers le monde entier via internet. Très utile et très apprécié, cette application présente des défauts quand il s’agit de protéger les données et la vie privée des utilisateurs.

Car ce sont surtout les données partagées par WhatsApp qui posent question : si certains sites évoquent un chiffrage « correct » pour protéger la vie privée de l’utilisateur, d’autres observateurs sont catégoriques : WhatsApp viole la vie privée.

C’est en ce sens que le phénomène est en train de prendre des proportions inquiétantes en faisant des ravages en Afrique, notamment au Sénégal. La dernière en date l’affaire dite Nadége Da Souza, Liliane et Lika Dioum.

Cette affaire pendante devant le tribunal, montre avec exactitude comment ce support viole la vie privé des usagers du net.

Récemment, Mbathio Ndiaye en a pris pour son grade. Elle a été publiée nue sur WhatsApp.

Ses photos toutes nues sur différentes positions ont été retrouvées dans les réseaux sociaux. C’était la suite logique des clichés apparus sur WhatsApp et Snapchat.

Bien que l’affaire a atterri à la barre, beaucoup de Sénégalais rejettent la thèse selon laquelle, il s’est agi d’un montage purement et simplement. En somme, Mbathio Ndiaye, était obligée de demander pardon au peuple.

L’affaire de Lika Dioum et de Mbathio Ndiaye, ne sont que l’arbre qui cache la forêt. La plaie est beaucoup plus profonde. Car, tous les jours que Dieu fait, sont des centaines de cas similaires qui font fureur sur WhatsApp.

Pourtant, WhatsApp est un moyen de communication des temps modernes. Il est depuis des années utilisé dans les pays développés avec des abus moindres. C’est dans nos pays pauvres que des personnes malintentionnées utilisent ce procédé pour nuire à la vie privée d’honnêtes citoyens.

Tout compte fait, la présidente de la commission de protection des données personnelles (CDP), madame Awa Ndiaye doit sévir sur la protection des citoyens surtout par rapport à la préservation de leur vie privée face au développement des réseaux sociaux.

Source: Socialnetlink

1 COMMENTAIRE
  • Yakhouba FALL

    Il est dit que ‘science sans conscience n’est que ruine de l’âme’. L’application en elle même n’est pas un problème (je ne l’ai pas encore utilisée).. Mais c’est à ceux qui s’en servent d’être prudents et surtout d’éviter d’y exposer ou d’y montrer ouvertement leur corps. Aimer ou s’enticher d’une personne ne nécessite pas qu’on lui montre ces parties intimes. Dans les lieux publics, les transports en commun…il n’est pas rare de voir un jeune (garçon comme fille) entrain de regarder dans son I phone des images osées ou obscènes de sa petite amie ou parfois de son petit copain.
    En fait, c’est la pornographie qui est entrain de faire des progrès dans notre société et elle touche les plus jeunes. C’est un mal en occident, il l’est maintenant en Afrique.

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