Violence et vandalisme dans le système éducatif sénégalais (Par Ibrahima Sène)*

Certains tentent de justifier ces comportements inqualifiables, par les contre exemples que donnent des Députes à l’Assemblée nationale, ou même par des autorités de la République.

Mais dans ces accusations, quand la démagogie s’accompagne d’une irresponsabilité, la politique politicienne devient un danger public.

En effet, comment peut-on invoquer les empoignades et autres insanités de la part de Députes a l’Assemblée Nationale, pour justifier la violence et le vandalisme en milieu scolaire et estudiantin ?

En France par exemple, de tels scenarios font légion, mais cela n’a pas provoque de comportements violents et de vandalisme, en milieu scolaire et estudiantin ,malgré un plus grand impact des médias et réseaux sociaux sur la jeunesse qu’au Sénégal.

C’est une manière hypocrite d’évacuer la place, dans la crise du système éducatif, de l’absence d’éducation civique des apprenants et de leurs enseignants, que l’on retrouve jusqu’au niveau des cadres de l’Administration.

A cela s’ajoute l’indulgence excessive dont bénéficient les élèves ou étudiants pris en flagrant délit de passage a l’acte de violence ou de vandalisme.

D’ailleurs , les cadres de l’Administration qui font preuve d’incivisme notoire, sont présentes en « héros » s’ils sont de l’opposition, ou en « irresponsables » s’ils sont membres du Parti au pouvoir.

C’est donc a cette indulgence excessive, souvent politicienne, qu’il faut mettre un terme par des sanctions administratives jusqu’à l’exclusion, s’il s’agit d’élèves ou d’étudiants, et jusqu’à la radiation, s’il s’agit d’agents de l’administration ou d’enseignants.

Mais ces sanctions aussi dissuasives soient elles , ne sont pas suffisantes pour inculquer le civisme aux sanctions, au risque de les voir sombrer dans la délinquance avec plus de d’agressions sur les personnes, et plus de vandalisme sur les biens publics er prives.

C’est pour cela, que les exclus du système scolaire et estudiantin, et les radies de la fonction publique, devraient être incorpores d’office dans l’armée pour y apprendre le civisme, et / ou un métier pour leur fournir une seconde chance de servir leur peuple.

Il est tant de réagir avant qu’il ne soit trop tard..

* PIT / SENEGAL
Dakar le 27 juillet 2021

8 COMMENTAIRES
  • rené Diagne

    belle réflexion.

  • makhaye

    Ce vieux est en retard d’une génération. L’armée n’est pas un cap de redressement. C’est plutôt aux chefs de familles d’assumer la formation civique de leurs progénitures en y intégrant nos valeurs de djom, de soutoura. Toute société qui rate ce plan produit des délinquants, des ndiouth ndiath kat.

  • Kaylen

    Diamono senghor passé na

  • Fayer

    Larbin

    • Abdou Fall

      Il faut pas insulter les larbins….lol

  • Diop

    N’importe quoi… Tiens, il n’a pas, pour une fois parlé de qui vous savez. Bravo, tu commencé ta cure.

  • Loodo

    « Mais ces sanctions aussi dissuasives soient elles , ne sont pas suffisantes pour inculquer le civisme aux sanctions, au risque de les voir sombrer dans la délinquance avec plus de d’agressions sur les personnes, et plus de vandalisme sur les biens publics er prives.' »
    Il était encore bourré en pondant ce texte. On lui a peut-être interdit de parler de Sonko même si les radiés de la fonction publique…

  • foutaise

    tu est un menteur alors tai toi conard

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