Mame Thierno Mbacké, fils de Serigne Fallou Asta Dieye semble très remonté contre la gestion des eaux hivernales dans la ville sainte de Touba. Des milliards ont été investi et toujours les populations souffrent le martyr, chaque année, à l’approche du grand Magal.
« Cette situation invivable et récurrente mérite de porter toutes les attentions des autorités religieuses et étatiques » précise t-il au téléphone.
Et de regretter : « il est inconcevable qu’une ville comme Touba, qui est la seconde plus nombreuse en terme de population au Sénégal, puisse montrer une face hideuse et désolante à chaque saison de pluie. Pire, le Magal coïncide avec l’hivernage depuis des années…«
Mame Thierno conseille au premier magistrat de Touba des solutions : « Le maire Abdou Lahad Ka devrait, à l’instar de tous ses collègues, nouer des partenariats avec des villes, des pays Arabes et occidentaux pour trouver les moyens et investir à Touba où le besoin est urgent. Mais aussi repenser le tourisme religieux et faire bénéficier de la ville sainte de ses atouts« .
Le fils de Serigne Fallou Asta Dieye ne tolère pas la situation qui prévaut devant chez Serigne Abdou Lahad Mbacké et la grande mosquée de Touba. « Cette rivière n’a pas sa place ici, à presque un mois du plus grand rendez-vous de Touba. Des mesures urgentes, efficaces et efficientes doivent être prises pour éradiquer cette situation. Il est temps qu’un audit soit fait sur l’argent investi sur l’assainissement de la ville sainte. Avec les gouvernements de Me Abdoulaye Wade et de Macky Sall, des milliards sont déclarés investis à Touba sans résultat visible. Et à chaque hivernage, les mêmes lieux sont inondés« .
Pour lui, « Touba compte une seule mairie qui a montré ses limites et ses incompétences. Darou khoudoss, Ndindy, Halia, Ndaam entre autres localités devraient avoir leur mairie pour une bonne répartition des taches communales à Touba ».
Mame Thierno Mbacké promet de revenir avec des révélations de taille sur des pratiques peu orthodoxes sur la gestion de la mairie de Touba.