Vaccin contre le COVID-19 : La recherche chinoise se mondialise…

Une cérémonie a eu lieu jeudi dernier à Beijing pour le lancement des essais cliniques. Soit la phase 3 d’un vaccin contre le COVID-19, au Pérou. Une étape qui marque les derniers efforts de la Chine pour renforcer la coopération internationale dans la lutte contre la pandémie.

A cet effet, le laboratoire biotechnologique chinois CNBG qui est une filiale du Groupe pharmaceutique national chinois (Sinopharm), mène la recherche avec des experts de certaines universités péruviennes. Le président du Sinopharm, Liu Jingzhen s’en est d’ailleurs exprimé lors d’une interview avec China Global Television Network (CGTN).

Prévention et contrôle…

En effet, au mois de juin, Sinopharm CNBG avait lancé des essais cliniques internationaux de phase 3 aux Émirats Arabes Unis. Cette fois-ci, c’est le Pérou qui a été choisi. Et d’après Liu Jingzhen, « en Chine, la prévention et le contrôle des épidémies ont bénéficié de réalisations stratégiques. Dans ces circonstances, il est impossible de réaliser des essais cliniques de phase 3 en Chine. Nous avons lancé la promotion des essais cliniques internationaux en avril. »

Des percées « importantes » en Amérique du Sud…

Avant de poursuivre dans ses explications : « Moi, par exemple, j’ai eu plus de 200 réunions avec des ministres de la Santé, des ministres des Sciences et de la technologie, des ministres de l’Intérieur, des ministres des Affaires étrangères et des ambassadeurs de plus de 40 pays en Chine. Nous faisons donc des percées importantes en Amérique du Sud et nous négocions actuellement avec le Brésil pour renforcer la coopération. Au Pérou, nous travaillons avec l’Université de Cayetano Heredia et l’Université nationale San Marcos, en particulier pour coopérer de manière globale sur les essais cliniques de phase 3. Ce sont deux des meilleures universités du Pérou et leurs experts se sont montrés très professionnels dans tous les domaines. »

Encouragements…

Quid des progrès actuels des essais aux Émirats Arabes Unis, le président du Sinopharm estime qu’ « avec le ferme soutien des départements gouvernementaux des Émirats Arabes Unis et de notre partenaire Groupe G-42, nous encourageons pleinement la coopération. Les effets ont été très bons. Nous sommes le projet le plus fructueux et le plus rapide au monde en termes de lancement d’essais cliniques de phase 3. La deuxième série d’injections a maintenant commencé aux Émirats Arabes Unis. »

Faire entrer le vaccin dans le reste du monde…

« Les essais cliniques de phase 3 ne sont pas terminés et le vaccin n’a ni été officiellement approuvé, ni commercialisé pour le moment. Mais en tant que marchandise, en cas d’urgence, les gouvernements étrangers peuvent nous acheter des vaccins. Il n’y a aucun obstacle à de tels achats. Nous fournirons le vaccin à ceux qui l’achèteront, en conformité avec la loi« , conclut Liu Jingzhen.

2 COMMENTAIRES
  • Diop

    Il faut les tester sur les députés du peuple d’abord

  • sunu+réw

    Aucun confience au chinoi de ma part ????????tous des mafia

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