Le 17 novembre 2024 représente un rendez-vous crucial pour le paysage politique sénégalais. Cette date marquera le déroulement d’élections législatives, vues comme une occasion de régler les différends politiques actuels.
Aliou Cissé, l’entraîneur de l’équipe nationale de football, ne sera plus aux commandes pour les prochaines compétitions. Celui qui a offert au Sénégal son premier trophée continental, et qui a redonné fierté et discipline aux Lions, est salué comme un grand homme. Face à ses détracteurs, la citation de Dumas est évoquée : « Il y a des services si grands qu’on ne peut les payer que par l’ingratitude. »
Sur le plan politique, 45 listes sont en attente de validation pour les élections. Macky Sall, tête de liste de sa coalition, semble vouloir revenir sur le devant de la scène politique après s’être retiré de la présidentielle. Son rival, Amadou Ba, a quitté l’inter-coalition qu’il partageait avec d’autres figures de l’opposition, augmentant ainsi la tension politique.
Le scrutin pourrait également clarifier l’influence respective de Macky Sall et Amadou Ba, notamment si les 36% obtenus par Ba lors de la dernière élection étaient dus à Sall. Par ailleurs, le conflit avec Ousmane Sonko reste d’actualité, ce dernier n’ayant pas encore la majorité parlementaire pour gouverner pleinement.
Un autre affrontement électoral s’annonce entre les anciens alliés de Yewwi Askan Wi, incluant Barthélemy Dias et Ousmane Sonko. Ce scrutin pourrait aussi révéler l’origine des soutiens passés de Dias, entre son propre mérite et l’héritage de Khalifa Sall.
Ousmane Sonko, désormais Premier ministre, a récemment critiqué le gouvernement précédent, l’accusant de falsification comptable. Lors d’une conférence de presse, il a reproduit cette accusation devant des journalistes étrangers, sans détailler les mesures actuelles de son gouvernement.
Face à ces accusations, le gouvernement actuel dément et qualifie ces déclarations de manipulation politique.
Un climat de répression semble se dessiner, avec des personnalités comme Cheikh Yérim Seck et Bougane Guèye Dany convoquées par les autorités pour avoir critiqué le régime.
Enfin, il est suggéré que les élections pourraient aboutir à revenir sur des lois d’amnistie et viser les responsables de crimes et de détournements.
En toile de fond de ces enjeux, une anecdote humoristique met en scène Maître Moussa Diop, dont le mandataire aurait disparu avec les listes électorales. Un film comique sur ce sujet serait en préparation.