Un homme d’affaire franco-sénégalais interpellé pour l’affaire des 7,625 Kg de Haschisch

Les limiers du commissariat urbain de Saly Portudal ont mis la main sur 7,625 kg de haschich. Cette drogue était entre les mains de 5 trafiquants.

Installé dernièrement, le commissariat urbain de Saly Portudal est en train d’imprimer ses empreintes dans cette partie du département de Mbour. A la suite d’une information faisant état d’un réseau de trafiquants de drogue et particulièrement de haschich, les hommes du commissaire Mbodj ont fait une descente inopinée, dans la journée du 9 avril, au quartier Château d’Eau. Ils ont surpris deux personnes en train de conditionner 125 g de cette drogue. Interpellées, elles ont décliné leurs identités. L’une s’est présentée comme un homme d’affaire franco-sénégalais qui répond aux initiales L. C. ; l’autre comme un commerçant sénégalais aux initiales A. S.

Leurs auditions ont permis aux enquêteurs de savoir qu’ils ne sont pas seuls à s’activer dans ce business

Avec leur collaboration, et grâce à des recoupements et investigations, les limiers ont découvert une autre planque non loin du logis des premiers interpellés. Une nouvelle descente a permis de mettre la main sur 3 autres individus. Il s’agit de S. S. G., S. C. L. N. et M. N. La perquisition de leurs différentes maisons a permis aux éléments de ce commissariat de mettre la main sur 7,5 kg de cette drogue.

Le dossier loin d’être clos : affaire donc à suivre…

Selon nos informations, les trafiquants ont été remis entre les mains du procureur de tribunal de grande instance de Mbour, au terme de leur période de garde à vue, pour trafic de drogue et association de malfaiteurs. Toutefois, le dossier n’est pas clos. Selon toujours nos informations, une enquête est ouverte dans le but de mettre la main sur les trafiquants qui ravitaillaient la bande des 5.

Le haschich est le nom donné couramment à la résine de cannabis. Il est issu d’une extraction de la résine des fleurs femelles de cannabis et peut être mélangé à des matières à moindre coût pour augmenter sa masse et donc sa rentabilité. Puisque cette drogue est un dérivé du cannabis, la législation la concernant est identique à celle en usage pour l’herbe qui tue.

Avec EnQuête

1 COMMENTAIRE
  • Malick Ndiaye

    POLICE DII GUASS APR DII SOUL KAMBE DOU MOUSSA AME

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