Un adolescent de 13 ans tue son père d’une balle dans la tête
Un adolescent de 13 ans a été mis en examen et placé en détention provisoire ce samedi à Nancy (France) pour « meurtre sur ascendant » après avoir tué son père d’une balle dans la tête, a annoncé ce samedi le procureur de la République, François Pérain.
Les faits se sont produits jeudi au domicile de cette famille de cinq enfants. C’est la mère, âgé de 33 ans comme la victime, qui a donné l’alerte. Entre la vie et la mort, la victime, originaire du Kosovo, est morte à l’hôpital le même jour.
L’épouse, qui a d’abord donné aux policiers « des explications confuses évoquant une dispute avec son mari et le rôle tenu par l’un de ses fils », a fini par expliquer en garde à vue que son aîné, âgé de 13 ans, est l’auteur du tir. Des propos confirmés par sa fille de 7 ans « qui a assisté également à la scène », selon le procureur.
L’adolescent s’est emparé de l’arme de collection de son père qui se trouvait « dans la chambre parentale » et a pris « une balle dissimulée sous les vêtements de sa mère », a détaillé le magistrat. Il a ensuite donné un « pistolet à blanc », qui appartenait aussi au père, à son frère pour qu’il « puisse le défendre si ‘la balle ne sortait pas du revolver et si son père s’énervait' », a rapporté le procureur.
Un père violent?
L’adolescent est ensuite entré dans la cuisine où son père était assis et lui a tiré un coup de revolver dans la tempe « soit à bout touchant, soit à bout portant (très courte distance) ». Le jeune auteur présumé du tir a ensuite dissimulé l’arme dans un buisson près du domicile familial puis a pris la fuite avec l’un de ses frères, âgé de 12 ans. Les deux jeunes se sont finalement rendus à la police vendredi matin.
Selon les déclarations de la mère et de ses deux fils, « la victime aurait bu beaucoup d’alcool et aurait été particulièrement agressive à l’égard de son épouse » et l’aurait frappée, a indiqué François Pérain précisant que le médecin qui l’a examinée n’a toutefois relevé aucune trace de violences physiques.
Avec Bfmtv