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Ucad : Pourquoi un tel acharnement sur le recteur et son mandat…

Ucad : Pourquoi un tel acharnement sur le recteur et son mandat…

Depuis un certain temps, la section SUDES/ESR de l’UCAD, par l’intermédiaire de quelqu’un qui dit en être le Porte-parole, multiplie ses communiqués sur le mandat du Recteur, sur fond de menace de « grève totale et illimitée », d’intimidation du Ministre de l’Enseignement supérieur et du Président du Conseil d’Administration.

Une telle attitude, qui n’est ni plus ni moins qu’un acharnement connu de tous sur le Recteur, suscite de sérieuses interrogations. L’on est alors fondé à se demander si ces agissements, sans raison si ce n’est la malveillance de quelques revanchards, portent réellement le sceau des instances régulières du syndicat.

Tout porte à croire qu’il s’agit d’une manipulation ourdie par des gens qui, dans un passé récent, avaient pris le syndicat en otage et l’avaient engagé dans des luttes infructueuses pour tenter, avec leurs camarades de l’IFE, de déstabiliser cet institut. L’on se rappelle encore tous les contrats que le syndicat a conclus avec des avocats pour finalement perdre toutes les procédures judiciaires intentées contre le Recteur. Pourtant le Recteur, qui avait bien la possibilité, par la suite, de poursuivre ces militants du SUDES pour dénonciation calomnieuse, s’est sagement gardé de le faire.

L’Université Cheikh Anta Diop est un établissement d’enseignement supérieur administré par des instances régulièrement constituées avec des prérogatives clairement définies pour chacune d’elles. Ainsi, c’est uniquement au Conseil d’Administration qu’il échoit de se prononcer sur la fin du mandat du Recteur et il a souverainement tranché cette question lors de sa dernière séance. Donc les menaces vaines de perturbation de trois personnes, qui n’ont jamais gagné de bataille à l’UCAD, n’y feront rien.

Au demeurant, les instances régulières du SUDES devraient, à l’instar de la Coordination SAES / Campus de Dakar, et pour l’intérêt supérieur de l’UCAD qui est au dessus de nos considérations personnelles, s’en remettre à la délibération  du Conseil d’Administration, seul organe habilité en à décider. Toutes choses que les nouvelles autorités du pays, qui sont attachées à l’État de droit et à la souveraineté des organes de décision, comprennent parfaitement.

(Par Professeur Mountaga Diop, INSEPS (UCAD)

11 COMMENTAIRES
  • La classe

    La classe 😎
    TOUCHE PAS A MON BINOME

    La libre expression est un fait mais je tiens à exprimer mon indignation face au ton extrêmement virulent et au langage déplacé utilisé dans certains commentaires. Les attaques personnelles et les injures ne devraient en aucun cas avoir leur place dans nos discussions académiques, qui doivent être marquées par le respect mutuel et l’objectivité.
    Il est essentiel de rappeler que nos échanges doivent se baser sur des arguments fondés et constructifs. L’utilisation d’insultes et de termes dégradants non seulement nuit à la personne visée mais ternit également l’image de notre institution. Aucun intérêt à faire voler aussi bas les commentaires de surcroît pour des enseignants du superieur. Un débat sain et respectueux est le fondement d’un environnement universitaire productif et digne. Vraiment nous devons tous faire preuve de modération et de civilité dans vos propos, afin que nous puissions tous travailler ensemble dans un climat serein et respectueux.

    Un peu de classe et d’élégance waye

  • La classe

    La classe 😎

    TOUCHE PAS A MON BINOME

    La libre expression est un fait mais je tiens à exprimer mon indignation face au ton extrêmement virulent et au langage déplacé utilisé dans certains commentaires. Les attaques personnelles et les injures ne devraient en aucun cas avoir leur place dans nos discussions académiques, qui doivent être marquées par le respect mutuel et l’objectivité.
    Il est essentiel de rappeler que nos échanges doivent se baser sur des arguments fondés et constructifs. L’utilisation d’insultes et de termes dégradants non seulement nuit à la personne visée mais ternit également l’image de notre institution. Aucun intérêt à faire voler aussi bas les commentaires de surcroît pour des enseignants du superieur. Un débat sain et respectueux est le fondement d’un environnement universitaire productif et digne. Vraiment nous devons tous faire preuve de modération et de civilité dans vos propos, afin que nous puissions tous travailler ensemble dans un climat serein et respectueux.

    Un peu de classe et d’élégance waye

  • Wangrin

    Vous inscrivez une personne sous le sceau d’individu tapi dans l’ombre et agissant seul sans lien avec un syndicat. Je récuse cette assertion.
    D’ailleurs, c’est même manquer de respect syndicat que vous avez nommé. C’eût été le cas ce puissant a suffisamment de ressources pour se dédouaner.
    L’homme que vous n’avez pas nommé n’a rien fait qu’exiger le respect des textes régissant l’accès au poste de recteur. Et, c’est une bonne chose car cette exigence s’inscrit dans le sillage du Jub- Jubanti -Jubal ; si cela vous fait trembler, c’est votre affaire.

  • démocratie universitaire

    Ce n’est pas de la grandeur que de tenter de mépriser ses collègues.

    Qu’est-ce ce que ça veut dire de s’en remettre à une instance qui s’écarte des textes ?
    Aviez-vous lu la loi 2015-26 du 28 décembre 2015, notamment l’article 16 qui fixe le mandat du recteur à 4 ans au lieu de 3 ans comme veut le faire croire le Conseil d’Administration (CA) de l’UCAD ?

    Aussi, quand le CA parle de reconduction tacite, alors que le décret 2021-846 du 24 juin 2021 relatif aux modalités de nomination du recteur dans les universités publiques en ses articles 2 et 3 stipule que le recteur est nommé après un appel à candidatures, il va à l’encontre de la loi.

    Les décisions des instances ne sont légales que quand elles sont fondées sur les textes qui régissent les institutions.
    Pour votre information, toutes les autres universités publiques du Sénégal se sont conformées à la loi. L’UCAD serait-elle au-dessus des lois de la République ?

    Ne laissons pas des groupes individus fouler aux pieds nos textes, quelle que soit l’institution. Ça y va de notre démocratie.

    “Les lois nous sont sacrées, mais leurs exécuteurs ne sont pas trop pressés.” (Vassili Kapnist, poète russe dans La Chicane)

    C’est à désespérer si des universitaires se font complices de telles mascarades.

    • Le frustré de l'IFE

      C’est grave que le directeur de l’INSEPS ignore les textes et s’intronise en laudateur, thuriféraire et panégyriste d’un recteur tripatouilleur des textes. Monsieur le directeur, porte-parole inculte et Ignare, tes arguments indignes d’un élève de CI montrent bien que le mérite et la compétence ne sont pas tes plats préférés. Ta platitude intellectuelle et ta « chétive » argumentation, qui relèvent exclusivement de poncifs et de vétilles, révèlent le caractère ignominieux et pharisaïque de ta posture de pseudo-intellectuel mu par de prébendes. Ta félonie et ta lâcheté sont un secret de polichinelle à l’UCAD et la minceur de ton esprit t’empêche d’être réceptif à la vérité car le mensonge est le socle de ta pensée, la subordination ton activité de prédilection. Tu es un saprophyte qui ne vit et survit qu’aux dépens du recteur. Ton attitude honteuse et indigne rappelle les boufonneries de Tartuffe. Tu ressembles plus à un « tartuffon » qui veut servir son maître « Tartuffe » qui, à force de jouer au dévot, fini par croire qu’il l’est réellement. Tu es un opportuniste sans foi ni loi dont le seul objectif est de préserver tes intérêts. En piètr félon et pharisien, tu tentes désespérément de justifier l’attitude ignoble du CA de l’UCAD qui a fini de faire montre de carence. Ton seul souci, c’est ta peur bleue de voir ta gestion auditée après le départ du recteur. Pour le reste, je t’invite à l’IFE pour un débat d’intellectuels contradictoire fondé sur des arguments plausibles et non sur des balivernes et des bobards. Sache également que le SUDES depuis 2022 ne paie plus aucun sou pour les procédures en cours. C’est nous- mêmes qui payons tout, que le délibéré pour le procès pour faux intellectuel contre le recteur est mis en délibéré le 23 juillet 2024, la procédure devant la chambre administrative, pour contester l’élection de monsieur Abdoulaye Diouf, est toujours en cours, que le recteur a rendu nos salaires coupés en 2022 pour que la chambre administrative le déclare une énième procédure administrative sans objet. La seule procédure administrative tranchée par la chambre administrative l’a été sur la base de « la connaissance acquise » et non sur le fond du dossier contrairement à tes mensonges. Vulgaire menteur, tu ferais mieux de vérifier les informations que tu donnes avant de les divulguer et te taire au risque d’être ridicule et la risée de tes pairs. Nous restons dignes et debout. Tes propos ont le mérite de te démasquer, pauvre type.

  • Léon

    Sa dernière phrase est pleine de sens

    • démocratie universitaire

      Les décisions des instances ne sont légales que quand elles sont fondées sur les textes qui régissent les institutions.
      Pour votre information, toutes les autres universités publiques du Sénégal se sont conformées à la loi. L’UCAD serait-elle au-dessus des lois de la République ?

  • Ndeye

    Pr Mountaga est un homme courtois et véridique. Tous les étudiants de l’inseps peuvent faire ce témoignage. S’il soutient le recteur c’est par principe

  • Talla

    Cz sudes est un regroupement de frustrés

  • Yama

    Un bel hommage et un excellent témoignage d’un ancien directeur de l’inseps qui est très droit

  • Yama

    Professeur Mountaga un homme bien qui a relevé l’inseps. Un véridique, même d’avoir pris votre courage

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