À la suite d’intenses échanges avec plusieurs autorités, le ministre de l’Enseignement supérieur Daouda Ngom, le président de l’Assemblée nationale El Malick Ndiaye, ainsi qu’un entretien en ligne avec le Premier ministre Ousmane Sonko, le Collectif des Amicales de l’UCAD a publié un communiqué pour « apprécier les premières avancées » dans la résolution de la crise universitaire.
Le Collectif, qui dénonçait « la violation flagrante des franchises universitaires », rappelle que l’irruption des forces de l’ordre sur le campus a constitué un point de rupture. « Ce qui s’est passé hier (Ndlr: mercredi) est profondément déplorable », affirme-t-il, soulignant un « non-respect des engagements » pris lors des discussions précédentes.
Selon le communiqué, la rencontre initiée par le président de l’Assemblée nationale a permis d’ouvrir un dialogue prolongé, en présence du ministre Daouda Ngom, jusqu’au petit matin. Le Collectif indique également avoir échangé directement avec le Premier ministre, ce qui a contribué à désamorcer les tensions.
Une première avancée majeure a été obtenue : les autorités ont accepté la demande préalable du retrait définitif des forces de l’ordre de l’espace universitaire, condition essentielle pour la poursuite des négociations. Le communiqué précise aussi que des propositions ont été formulées concernant les Masters 1 et 2, même si une partie des revendications reste en discussion.
Attaché à sa stratégie de consultation interne, le Collectif annonce qu’il « se replie à la base » pour échanger avec ses différentes structures avant la reprise des discussions prévue ce jeudi à 17h, avec les mêmes autorités.
Malgré les tensions récentes, le Collectif affirme rester « cohérent et déterminé » dans sa démarche, réitérant son engagement envers « la défense exclusive des intérêts de l’étudiant » et sa « loyauté envers la communauté universitaire ».
