L’université Cheikh Anta Diop, en collaboration avec le Réseau des Économistes du Sénégal (RES) et l’ERMA, a abrité la 2e Conférence euro-africaine.
Le thème de cette année porte sur « Souveraineté, ouverture commerciale et développement endogène ». Cette rencontre, qui a rassemblé des économistes d’Afrique et de la diaspora, a été présidée par Mouhamed Bamba Diop, représentant du ministre Dr Abdou Rahmane Sarr.
Le Sénégal, notamment sous l’impulsion des nouvelles autorités, a mis en place le Programme 2050, qui ne saurait devenir une réalité durable sans une forte cohésion nationale. Fort de ce constat, le Réseau des Économistes du Sénégal (RES) s’est réuni pour échanger sur les questions de souveraineté et de monnaie, qui intéressent particulièrement le Sénégal et d’autres pays africains.
« La souveraineté permet à des pays comme le Sénégal de garantir la sécurité et l’indépendance alimentaire tout en évitant les risques liés à la mondialisation », déclare Abdou Aziz Diop, président du RES.
Il a ajouté qu’adopter une telle démarche constitue une voie essentielle pour relever les nombreux défis auxquels le pays est confronté.
Lors de son intervention, le professeur Semedo, de l’université de Tours en France, a souligné l’importance de cette initiative. Selon lui, l’objectif est de réunir des économistes d’Afrique et de la diaspora afin de réfléchir ensemble sur les questions monétaires et de parvenir à des consensus sur certains points clés.
Pour la rectrice de l’UCAD, Aminata Niang Diène, cette rencontre représente une opportunité pour les nouvelles autorités de prendre des décisions éclairées, garantes d’un développement endogène. Elle a également souligné que le devenir de la jeunesse sénégalaise demeure une préoccupation majeure.