Transparence dans le secteur de la pêche : Le Sénégal retarde son adhésion à la FITI

Depuis 2016, le président Macky Sall s’était engagé à adhérer à l’initiative FITI (Fisheries Transparency Initiative). Mais, depuis lors, le pays n’a toujours pas satisfait les 6 étapes à franchir pour cette adhésion. C’est ce qu’a fait savoir le coordonnateur régional de la FITI pour l’Afrique de l’Ouest, Mansour Ndour, ce mercredi 11 novembre, lors d’un atelier de sensibilisation des journalistes sur les standards et exigences de l’initiative FITI.

Blocage

Le Sénégal devait donc franchir 6 étapes d’adhésion pour concrétiser cet engagement. Seulement, concernant ces étapes, le Sénégal n’en a franchi que 2 et il en reste 4 autres dont la désignation du ministère de tutelle et du haut responsable FITI. « Actuellement, le processus au Sénégal reste bloqué, car le pays doit désigner le ministère ou la structure qui va assurer la tutelle de la FITI. Ensuite, au sein de cette structure du ministère, le pays doit désigner le haut responsable FITI », regrette Malick Ndour. Il précise sur Sud Quotidien que « tant que cette étape n’est pas franchie nous ne pouvons pas entamer les autres. »

Une radiation ?

A en croire M. Ndour, un pays qui ne remplit pas les exigences de la FITI est radié de la liste FITI et n’est plus considéré comme étant transparent dans le domaine de la pêche. « Le Sénégal s’est déjà engagé, mais si cet engagement n’est pas concrétisé, il risque de voir son nom radié de la liste des pays qui s’étaient engagés à mettre en œuvre la FITI« , a-t-il prévenu.

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