Traitement Covid 19 : Pourquoi le Pr Moussa Seydi a choisi l’hydroxychloroquine (Vidéo)

« Si le nombre de cas augmente, ça sera la catastrophe…« , a fait savoir le Pr Moussa Seydi. En effet, de même que le Pr Didier Raoult, le chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Fann de Dakar a choisi l’hydroxychloroquine, « qui n’est pas la Chloroquine, mais il n’y a pas de grande différence parce que ces deux molécules ont la même origine…« , a-t-il tenu à expliquer sur la Rts. Une solution pour traiter les malades du coronavirus.

Didier Raoult a su convaincre…

Ainsi, au moment où le très médiatique infectiologue, Didier Raoult affirme avoir de nouvelles preuves que la chloroquine permet de soigner les patients atteints par le Covid-19, menant ainsi de nouveaux tests sur 80 personnes avant de publier des résultats très concluants, au Sénégal, on a décidé de suivre les patients atteints du Covid 19 avec cette solution médicamenteuse. C’est le cas du Pr Moussa Seydi qui, lors de cet entretien, s’est expliqué.

Explications…

« Le Pr Didier Raoult a fait une étude préliminaires (…) Et dans cette étude, il a trouvé que le simple fait d’administrer l’hydroxychloroquine permettait de réduire la charge virale, de la rendre indétectable au bout de six (6) jours chez 70% des patients… Et lorsqu’il a associé l’hydroxychloroquine à l’azithromycine, la charge virale était indétectable chez 100% des patients aux 6ème jour « , a expliqué le Pr Seydi.

Raison pour laquelle, « en situation d’urgence sanitaire mondiale« , il a été tenté d’utiliser cette molécule, « même si ce résultat a été obtenu chez un faible nombre de patients…« , souligne-t-il.

« Nous n’avions donc rien à perdre…« 

Il poursuit : « D’autant plus que l’hydroxychloroquine est bien toléré. C’est la molécule la mieux tolérée parmi celles restées à l’heure actuelle… Deuxièmement, la réduction de la charge virale et ‘l’indédectabilité’ vont permettre de guérir les malades plus rapidement. Nous aurons donc plus de places disponibles. Nous allons aussi éviter la contagiosité de ces malades beaucoup plus rapidement. Nous n’avions donc rien à perdre et nous avions tout à y gagner en essayant ce traitement… Nous avons immédiatement commencé à chercher cette molécule qui était difficile, quand même à trouver… Et nous avons proposé au patient le traitement, après un consentement… »

Il est surtout revenu sur cette polémique, entre chercheurs, qui s’est installée depuis un moment. Non sans prévenir sur l’état d’urgence de la pandémie, au Sénégal…

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