Touba : Les agents de l’état-civil dénoncent leurs conditions précaires de travail

Les agents de l’état-civil de Touba, bénéficiaires de CDI, de CDD et prestataires confondus, ont observé mardi un mouvement d’humeur pour revendiquer des avances Tabaski et dénoncer leurs conditions précaires. Selon un des agents interrogé par nos soins, leur traitement « misérable » dure depuis plus de quatre ans, avec le recrutement de policiers des commissariats de Janatou et de Mbacké et devant faire valoir leur droit à la retraite.

La colère

Selon nos confrères de « Le Témoin », non seulement ces policiers au nombre de cinq, continuent de bénéficier de leurs pensions de retraite, mais encore ils ont des émoluments beaucoup plus conséquents que les agents normaux qui émargent à moins de 83.000 FCfa mensuels, sans allocations familiales.

La grogne

Les agents de l’état-civil de la capitale du mouridisme, qui ont crié leur ras-le-bol, regrettent l’absence d’échelonnement depuis l’acte de décentralisation de 2016. Ils reprochent également au maire Abdou Ahad Kâ, de refuser de valider la liste des agents bénéficiant du décret portant leur intégration dans la Fonction publique.

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