Je n’ai pas réagi immédiatement à la libération de Badara Gadiaga, malgré mon engagement constant et assumé pour qu’elle advienne.
Ce silence traduisait un malaise profond. Celui d’un esprit partagé entre la satisfaction de voir un innocent sortir de prison et la colère face à une injustice qui, sous d’autres formes, continue de se déployer.
La satisfaction est humaine, presque instinctive. Voir un homme quitter la geôle après plus de 150 jours de détention injuste ne peut laisser indifférent. La prison n’est jamais anodine, encore moins lorsqu’elle frappe un citoyen dont le seul tort fut d’exercer son droit à la parole. Sortir de prison, respirer à nouveau l’air libre, retrouver les siens, tout cela mérite d’être salué.
Il convient également de saluer le comportement digne, constant et profondément attaché aux principes de Badara Gadiaga.
S’il répète à l’envi qu’« il n’y a pas d’alternative à la justice », il n’a jamais quémandé une liberté encore moins accepté d’en recevoir une version mutilée.
Une liberté sous surveillance, conditionnée, corsetée de restrictions et finalement vidée de sa substance.
On nous parle de libération, alors qu’il sort avec un bracelet électronique, des restrictions de déplacement et surtout, l’interdiction temporelle de participer à l’émission Jakaarlo, précisément celle qui lui a valu cette arrestation aussi stupide qu’injuste. Autrement dit, on le libère du lieu de détention mais on le maintient sous contrôle dans l’espace public.
La liberté d’expression n’est pas un droit secondaire que l’on suspend à la convenance du moment. Elle est le cœur battant de toute démocratie digne de ce nom. Empêcher un homme de parler après l’avoir emprisonné pour ce qu’il a dit, c’est reconnaître que le problème n’a jamais été juridique mais politique.
La justice ne peut pas être cette main qui ouvre la porte de la prison tout en refermant celle de la parole. La justice n’est forte que lorsqu’elle protège les droits et non lorsqu’elle les administre au compte-gouttes, sous surveillance électronique.
J’interpelle ici clairement l’autorité judiciaire.
La mission de la justice n’est ni de discipliner les consciences, ni de neutraliser les voix critiques mais de dire le droit, rien que le droit, tout le droit.
Si Badara Gadiaga est libre, qu’il le soit pleinement.
S’il ne l’est pas, alors ayons le courage politique et moral de le reconnaître.
Ce qui se joue ici est le sort réservé à la parole libre, au débat public, à la contradiction citoyenne.
Je refuse cette banalisation de l’injustice.
Je refuse cette pédagogie de la peur.
Je refuse qu’on appelle justice ce qui ressemble de plus en plus à une mise sous tutelle de la liberté.
Thierno Bocoum
Président AGIR- LES LEADERS

Gadiaga sa place est en prison : voleur de diplôme, ,voleur de salaire, usurpateur d’identité et fonction 🤷🏽♂️sa place => reubeus
Toi en politique c’est plus que abusé 🤫🤫🤫🤫
Badara c’est de l’auto flagellation. Un chemin de croix inutile que Pastef s’est imposé lui-même. C’est comme ça que Macky Sall a créé un martyre et un mythe du nom de Ousmane Sonko. C’est maintenant au tour des idiots qui ont tout sacrifié, qui ont subi les pires brimades sont maintenant en train de les faire subir à d’autres au nom d’un égo surdimensionné qu’est le manteau d’état.
Encore thier. Demandez au premier ministre de lui trouver du boulot. Après seulement, il n’aura plus de temps a consacrer aux réseaux sociaux comme nous
ferme ta gueule, tu es un politicien qui n a jamais gagné dans son bureau de vote
Tu vas mourir de haine, tu ne représente rien du tout.
Ki kay koyi sakh dafa wara am bracelets pourquoi borom diplôme bi plainte woul bi domeram
TOTO CHEF DE PARTI REagir
Mr Bocoum , il faut simplement prendre ton courage à deux mains et répéter publiquement ce que ce voleur de diplôme (BEFM) a dit ; quelle honte . On connait vos méthodes de se créer des foules
Et c’est quoi son avis sur les réductions du coût de la vie?
Thim sans vérgogne vous n avez pérsonne derriére vous meme ta propre famille
Monsieur bocoum président d’un pseudo parti qui peine à gagner son bureau de vote.
Quelqu’un connaît la date du procès historique de badara gadiaga…
Wala il va rester en liberté provisoire pour toujours jusqu’en 2029