Thierno Bocoum : « Une page sombre de notre démocratie vient d’être ouverte… »

Ce 25 février devait se tenir l’élection présidentielle de 2024. Un scrutin reporté par le Président Macky que bon nombre d’opposants ont dénoncé, ce dimanche. C’est le cas de Thierno Bocoum, Président AGIR dont nous vous proposons sa réaction, in extenso :

Depuis le 25 février 1968, le Sénégal vote au scrutin présidentiel le dernier dimanche du mois de février.

Depuis le 25 février de l’an 2000, je vote le dernier dimanche du mois février à l’école des Hlm grand Médine des Parcelles assainies-Dakar.

Le Président Macky Sall a pris la responsabilité historique de priver à des millions de sénégalais, sans aucune base légale, leur droit de vote ce 25 février 2024 date de l’élection présidentielle selon un calendrier électoral, républicain dûment établi.

C’est une forfaiture inacceptable contre tout un peuple et contre la démocratie.

L’histoire retient tout.

Une page sombre de notre démocratie vient d’être ouverte.

3 COMMENTAIRES
  • Amadou

    Je suis contre l’attitude de 16. On est le 25 février. Ceux qui disaient élections par force n’ont pas eu raison. S’il y avait élection aujourd’hui, ce serait une catastrophe pour la paix et la stabilité du pays. Tout a été fait avec amateurisme depuis le dépôt des cautions en passant par le parrainage. L’affaire Karim Wade, c’était le comble, car le CC pouvait jouer son rôle de régulateur en respectant l’esprit de la loi. Pourquoi le CC avait permis aux sénégalais de voter avec des récépissés. Il avait aussi validé des listes incomplètes de Benno et de Yewwi lors des dernières législatives. Le CC n’avait pas respecté la loi, mais avait usé de son rôle de régulateur. Donc, quand il avait constaté que Karim n’était plus français, il devait accepter sa candidature. C’est ça la vérité si on reste dans cette même logique de recherche de la stabilité et de la paix. Le PDS a joué un rôle primordial dans ce pays et n’a pas appelé à la violence depuis 12 ans d’injustice subie. Le CC est conscient que Karim et Khalifa ont été injustement écartés des dernières élections du seul fait de la volonté de la majorité à l’Assemblée nationale qui est allée voter une loi pour imposer un statut d’électeur au candidat. Autrement dit, Benno avait changé les règles du jeu en plein match. Le CC en statuant, devait tenir compte de tout cela pour réguler. Sinon, on peut valablement penser qu’il y a des lobbies pour écarter Karim et le PDS. Par peur, par haine, par vengeance, je ne sais pas. Mais Karim et le PDS ont trop subi d’injustice depuis 12 ans et je crois bien que Macky en est conscient et chacun sera seul dans sa tombe.

  • Azizou

    Chers candidats spoliés : Voulez-vous vraiment que l’on aille aux Elections avec 50 candidats spoliés et 19 candidats validés officiellement, soit 69 candidats ? Où a-t-on vu des Elections sans aucun spolié? Vous avez été spoliés pour la majorité d’entre vous du fait du système de parrainage : Pourtant ce système, tant décrié, est le fruit du fameux dernier DIALOGUE NATIONAL de Macky Sall où Khalifa Sall et Karim Wade ont été réhabilités ! Pensez-vous vraiment le Dialogue national de de demain 26 février pourra redéfinir ce système? Si oui, êtes -vous à suivre Macky Sall qui veut supprimer le parrainage par les Députés et par les Maires pour rendre le système plus équitable? Cette suppression rendra plus difficile les nombre de parrains disponibles car tous les 69 candidats chercheront à puiser dans le même quota de parrains ! Que pensez-vous des tripatouillages du fameux « informaticien » du Conseil constitutionnel? N’est-ce à ce niveau qu’il faut chercher la cause des spoliations connues? C’est donc Macky Sall par un représentant déguisé de la DAF? A-t-on donc besoin de participer au Dialogue pour régler ces problèmes?

  • ⚽️

    Thierno le ténébreux, qu’est ce que tu mijotes !!!

Publiez un commentaire