Thiallane : Malade, le poste de santé en besoin de soins urgents

Le poste de santé de Thiallane, un village sis à près de 130 km de Dakar (dans les îles du Saloum, région de Fatick), est malade. Outre son état clinique qui se dégrade de jour en jour, cette infrastructure construite dans les années 2000 est aussi dépourvue de personnel soignant. Les Thiallanois interpellent le ministère de la Santé et de l’action sociale pour des soins sans délais.

La douleur vient des entrailles et le cri du cœur de l’ensemble des Thiallanois à l’endroit des autorités compétentes, en particulier le ministre de la Santé. A qui revient le devoir de soulager les 2 000 âmes qui peuplent les 70 concessions de Thiallane. Et à écouter El Hadji Almamy Thior, responsable des jeunes de la localité, femmes enceintes et autres patients de cet îlot vivent journellement la contrainte de braver la brousse et le bras de mer pour pouvoir se faire consulter par un gynécologue ou autre homme de l’art médical aux postes de santé de Bassar, Bassoul ou Foundiougne, entre autres localités environnantes.

Personnel soignant…

Depuis sa création dans les années 2000, le poste de santé du village peine à avoir un personnel soignant qualifié. «Au début, confie Sékou Sarr, le seul infirmier du poste qui habitait le village, Adama Senghor, a malheureusement, été récemment rappelé à Dieu.» Il a été remplacé par une infirmière, Amy Fall, seul personnel du poste qui, jusque-là, vit un innommable statu quo. «L’hivernage s’en va. Mais le décor qui cerne le poste de santé est assez symptomatique. Nos parents se déplacent avec de petites pirogues pour aller se soigner dans d’autres villages. Parfois même nuitamment et à leurs risques et péril», se désole-t-on.

Tutelle interpellée

Réunis autour du Collectif « Je suis Thiallane », les riverains appellent le ministre de la Santé et de l’action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, à impliquer leur village dans les programmes gouvernementaux en la matière.

Actions

Pour l’heure, souligne le responsable des jeunes, les Thiallanois – vivant au Sénégal et émigrés –  ne comptent pas tout attendre de l’Etat. En effet, ils ont engagé des cotisations pour doter eux-mêmes, la structure du minimum nécessaire. «Nous ne pouvons rester les bras croisés face à cette situation de plus en plus inquiétante. Nous allons faire tout ce qui est à notre pouvoir, tout en espérant que M. Abdoulaye Diouf Sarr entendra et répondra dans les plus brefs délais, notre appel », a précisé Almamy Thior.

 

 

2 COMMENTAIRES
  • DAOUDA CISSE

    IL EST TEMPS DE PENSER AUX POLITICIENS ET LEURS COMPAGNONS.ILS N’ONT PAS BESOIN DES POSTE DE SANTE ,DES HOPITAUX .ILS VONT L’ETRANGER AVEC TOUT NOTRE ARGENT.NOUS VOTONS POUR EUX ET ILS NOUS OUBLIENT ET FONT SE QU’ILS VEULENT.NOTRE ARGENT QU’ ON NE PEUT PAS UTILISER.TU N’ES PAS UN POLITICIEN TU NE VAS PAS MANGER ,TU NE VAS PAS TE SOIGNER.LES VOITURES TUENT NOS ENFANTS TALIBES DE LA RUE
    C’ EST VRAIMENT TRISTE AU SENEGAL.
    GOD BLESS SENEGAL.

  • Sarr amath

    Pas de temps à perdre,
    Qu’est-ce qu’ils attendent pour aider ces petits villageois

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