Terrorisme: Le dangereux déni du gouvernement bangladais

Un attentat revendiqué par l’Etat islamique a fait 20 morts et de nombreux blessés à Dacca le 1er juillet. Cette tragédie vient contredire le discours du gouvernement, selon lequel les violences islamistes sont des actes isolés.

L’attentat perpétré vendredi soir [le 1er juillet] par l’organisation Etat islamique (EI) contre un restaurant espagnol dans le quartier diplomatique de Dacca, au Bangladesh, révèle une nouvelle fois toute la fragilité de l’appareil d’Etat. Ce n’est naturellement pas la première fois qu’un acte violent ébranle ainsi les structures mêmes du pouvoir au Bangladesh. Depuis sa séparation du Pakistan, en 1971, le pays est traversé par des courants violents, tant au plan politique que dans ses structures sociales. L’irrépressible montée en puissance du fondamentalisme islamiste ces dix dernières années menace toutefois plus que jamais la stabilité socio-politique du pays.

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