Tentative d’assassinat au Tchad : le président Déby prend la parole
Le palais présidentiel du Tchad a été le théâtre d’une attaque qui secoue la capitale N’Djamena. Mercredi 8 janvier, des images diffusées à la télévision nationale dévoilent un groupe d’hommes armés attaquant les gardes de la présidence. Selon le président Mahamat Idriss Déby, ces images constituent la preuve d’une tentative d’assassinat à son encontre.
Les enregistrements montrent des assaillants s’en prenant violemment aux gardes avec des lances et des machettes, forçant ces derniers à battre en retraite. Selon le procureur, deux gardes ont perdu la vie lors de cette attaque. Le président Déby a réagi sur les réseaux sociaux, déclarant : « Les assaillants de cette vaine tentative visaient à me vitrifier, mais ils ont été vitrifiés par la vaillance, la vigilance et le courage de la Garde présidentielle. »
Depuis l’attaque, la mobilisation en soutien à Mahamat Idriss Déby s’intensifie. Des figures politiques telles que l’ancien Premier ministre Albert Pahimi Padacké expriment leur soutien, tout comme le parti RNDT-Le Réveil et le RDP de l’ancien ministre Mahamat Allahou Taher. Le chef du gouvernement, Allamaye Halina, encourage le peuple tchadien à rester uni.
Le ministre des Affaires étrangères et porte-parole du gouvernement, Abderamane Koulamallah, a affirmé que la situation était sous contrôle dès le lendemain. Selon ses déclarations, dix-huit des vingt-quatre assaillants ont été tués et les six autres capturés. « Les personnes vivantes de cette attaque ont commencé à parler. C’est une bande de pieds nickelés. Ce n’est vraiment pas une attaque d’envergure », a-t-il ajouté pour minimiser la menace.
Les informations que nous rapportons ici ont été initialement lues sur le site de nos confrères de Sud Quotidien, qui souligne l’ampleur des réactions face à cet événement marquant au Tchad.
Dès le départ du dernier militaire français, ce gars va tomber car il est cerné par les rebelles et jihadistes de toutes parts.