Dans le paysage médiatique sénégalais, les propos de Tahirou Sarr du Mouvement nationaliste sénégalais, qualifiés de nationalistes, ont suscité un vif débat. Ses commentaires, notamment ceux adressés aux étrangers vivant au Sénégal, ont déclenché une onde de choc lors d’une émission diffusée en plein Ramadan. Accusé de favoriser une discrimination ouverte, ses paroles ont été sévèrement critiquées par Dr Lansana Gagny Sakho, qui le compare à Éric Zemmour, mettant en garde contre les dangers du populisme dans une nation réputée pour sa Teranga, symbole d’accueil et d’hospitalité.
Au Sénégal, une terre reconnue pour son hospitalité légendaire, les récentes déclarations de Tahirou Sarr ont fait l’effet d’une pierre jetée dans un étang paisible. Ce dernier, affichant un nationalisme teinté de critiques acerbes envers certaines communautés étrangères, a ravivé les flammes d’un débat sur le vivre-ensemble et la cohésion sociale dans le contexte de la mondialisation et de l’intégration régionale.
Dans un élan de contestation, Dr Lansana Gagny Sakho a pris sa plume virtuelle pour dénoncer ce qu’il perçoit comme un discours dangereusement populiste. Comparant Tahirou Sarr à une version tropicalisée d’Éric Zemmour, Sakho rappelle à tous l’importance des traités de l’UEMOA et de la CEDEAO qui prônent la libre circulation des personnes et des biens, pierres angulaires de l’intégration et de la solidarité régionales.
Le message de Sakho va au-delà d’une simple réprimande ; il s’agit d’un appel à la vigilance face aux discours simplistes qui, sous couvert de solutions faciles à des problèmes complexes, peuvent semer les graines de la division et de la haine. Ce rappel est d’autant plus pertinent dans un contexte où des centaines de milliers de Sénégalais eux-mêmes vivent à l’étranger, souvent accueillis avec les mêmes espoirs d’intégration et de respect mutuel.