Stabilité du pays : Thierno Lô sollicite l’intervention du Khalife général des mourides

L’ancien ministre Thierno Lô a été reçu en audience par le Khalife général des mourides. Et, la paix au Sénégal, entre autres, était au menu.

Au sortir de cette audience, Thierno Lô  dit avoir sollicité l’intervention de Serigne Mountakha Mbacké Bassirou pour refréner les ardeurs des acteurs politiques.

Argumentant, M. Lô, partisan de la coalition présidentielle, souligne que la violence prend des proportions inquiétantes au Sénégal. Et pour parer au plus pressé, l’intervention de l’autorité de Touba s’impose.

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2 COMMENTAIRES
  • Gaston SANKHARE

    Merci mon frère Thierno pour l’initiative. Mais il me semble que tu as été partisan en faisant ta requête au Khalif. Quand on décrypte ce que tu dis avoir demandé au Khalif, tout porte à croire que c’est l’opposition qui a le monopole de la violence. Or, que dis-tu de la présence des nervis au vu et au su de tous, en présence des forces de défense et de sécurité qui ne lèvent pas le plus petit doigt quand ces nervis maltraitent, brutalisent d’honnêtes citoyens devant elles? Que dis-tu du traitement que policiers et gendarmes administrent aux manifestants qu’ils prennent? Tu ne fais pas non plus cas des forcing que votre camp fait pour mettre toutes les faveurs de son côté. Une démarche juste et équilibrée auprès du Khalif devrait lui présenter les failles de chaque camp. C’est possible peut-être que tu as souligné les manquements de votre camp au Khalif. Mais vu que vous êtes au pouvoir, tu ne veux pas étaler vos failles publiquement. Si tel est le cas, c’est plus grave encore, car tu auras manqué de courage. Pour moi qui t’estime pour tes prises de positions objectives sur certains sujets par le passé, j’espère que ne n’est pas cela. Oui l’opposition a des failles, mais le pouvoir aussi en a autant. Et, pour la plupart du temps, l’opposition ne fait que réagir aux actes posés par le pouvoir, même s’il est vrai que par moments, elle fait de la surenchère. A tel point que si tu demandes au Khalif de parler à l’opposition, par soucis d’équilibre, tu aurais dû lui dire aussi de parler au pouvoir en place. LA SEULE VERITE, THIERNO, C’EST QUE C’EST LE POUVOIR QUI PEUT ET QUI DOIT CREER LES CONDITIONS DE L’APAISEMENT DE LA SITUATION POLITIQUE DU PAYS. Quand il s’engagera dans cette voie, j’ose espérer que les gens ne seront pas trop malhonnêtes pour le dire et le supporter dans cette attitude, sans que le Saint Homme de Touba intervienne. Je te précise seulement que celui qui te parle, n’est pas partisan: il n’a jamais milité dans un parti politique, il n’a jamais eu de leader politique. Je n’ai confiance en personne car vous êtes tous pareils: avant le pouvoir, vous êtes les meilleurs, mais une fois au sommet c’est la multitude de dénis éhontés. Et je ne ferai rien de tout cela pour le peu de temps qui reste à vivre. Pour autant, je me réserve le droit de me prononcer sur la marche de mon pays. Et chaque fois que cela a été bon, j’ai applaudi; et chaque fois que cela a déraillé je l’ai souligné. J’ose espérer que tu toléreras que je te parle ainsi. Fraternellement.
    .

  • deg

    Yakarunû ken kodul serigne touba Aki nioñam..

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