« Souveraineté et panafricanisme sanitaire, pharmaceutique… monétaire, budgétaire, sécuritaire »

Le FRAPP est choqué par la déclaration et l’attitude irresponsable du médecin après la mort qu’est le président Macky Sall qui est resté sourd pendant 14 mois aux appels du FRAPP sur la question de Médis Sénégal.

Lors du dernier conseil des ministres, le président Macky Sall a dit « l’impératif de consolider une industrie pharmaceutique nationale résiliente, afin de garantir la souveraineté durable du Sénégal sur certains médicaments, produits et équipements de première nécessité ».

Depuis des mois, le FRAPP, aux côtés des travailleurs, demande la nationalisation de Médis Sénégal, le paiement des 300 travailleurs de Médis sans salaire depuis plus de 12 mois.

Pour le FRAPP, si le président Maky Sall a une réelle volonté politique de créer une industrie pharmaceutique nationale, qu’il commence d’abord par nationaliser l’institut Pasteur, nationaliser et réouvrir Médis Sénégal et payer les 300 travailleurs mis à la porte.

Le FRAPP interpelle le président Macky Sall.

Pourquoi le Sénégal ne peut faire comme Cuba un pays sous embargo depuis plus de 50 ans, avec une population inférieure à celle du Sénégal et avec moins de ressources naturelles qui a 65 écoles médicales qui forment des médecins des infirmièr(es ) et techniciens scientifiques de qualité dans le domaine de la biologie médicale etc. Pourquoi le Sénégal ne peut faire comme Cuba que nous avons vu aller au SECOURS de l’Italie pays membre du G7 de l’Union européenne et de l’OTAN?

EN PLEIN CORONA-FONCIER, LE MINISTRE DE L’URBANISME BAT CAMPAGNE POUR LA CAF

La recrudescence du corona-foncier au Sénégal a validé l’importance de la fédération de tous les collectifs victimes de spoliations foncières, victimes de démolition de maisons, menacés par des démolitions de maisons dans le cadre du front multi-lutte DOY NA.

Le FRAPP dénonce ce système de mafia foncière à la tête duquel se trouve le président Macky Sall, des ministres, des hauts fonctionnaires, des juges…qui bradent aux impérialistes et se partagent le domaine national.

Le FRAPP exprime à nouveau sa solidarité aux victimes de Gadaye, de Tivaouane peulh, de Ndiakhirate, de la cité Thiandoum, de Kignabour, de Guereo, de Ballabougou, de Keur Moussa, de Médina Wandifa, de Niaguiss, de Oulampane, de Bignona, de Kafountine, de Kahone, de Pakour…

Le président Macky Sall non seulement ne donne pas des maisons aux sénégalais, mais détruit les maisons que ces sénégalais ont difficilement construites. Plus de 2.000 maisons ont été ainsi détruites par le président Macky Sall.

SUPPRIMER LE HCCT, LE CESE…ET NON LES VILLES

Le FRAPP exprime toute sa solidarité aux travailleurs et populations des différentes villes que le président Macky Sall veut supprimer pour des raisons purement électoralistes. Si le président Macky Sall a un problème avec Taxawu Senegal ce n’est pas le problème des travailleurs et des populations des villes.

Il est tout simplement honteux que le ministre Oumar Gueye qui a été témoin de la mort d’homme qu’avait suscitée un simple découpage chez lui soit celui dont le nom sera tristement retenu aux côtés des Ezzan, Sada Ndiaye…car utilisé pour la basse besogne politicienne de cette suppression illégale et inopportune.

Le FRAPP sera aux côtés des travailleurs et des populations pour refuser ce forfait.

NGADIAGA OU LA MISÈRE DES LOCALITÉS GAZIÈRES, PÉTROLIÈRES, AURIFÈRES, ZIRCONIÈRES, PHOSPHATIÈRES…

39 jours pour éteindre le feu d’un puits de gaz dans la localité de Ngadiaga. Voilà la prouesse réussi par l’État néocolonial du Sénégal. Le FRAPP exprime ses inquiétudes quant aux perspectives de l’exploitation du pétrole, du gaz…

Pour le FRAPP, les citoyens doivent se mobiliser afin d’éviter le syndrome Ngadiaga caractérisé par: insécurité, violations manifestes des droits des populations, des militants populaires….

Malgré son gaz, Ngadiaga est pauvre. À cause de son gaz les représentants de l’État néocolonial piétinent les droits les plus élémentaires des citoyens. En effet, quand le FRAPP est allé à Ngadiaga pout soutenir les populations, le sous-préfet avait exigé que les jeunes de la localité lui demande l’autorisation avant que le FRAPP ne puisse venir. Pire, les gendarmeries de Mboro, de Tivaouane n’arrêtent pas de harceler les jeunes de Ngadiaga par des arrestations, des menaces. Jeunes patriotes dont le seul crime est d’exiger une gestion démocratique du gaz de Ngadiaga. Autrement dit, dans les zones à ressources naturelles, les libertés démocratiques sont piétinées.

Cerise sur le gâteau, les populations de Ngadiaga sont sur une bombe gazière qui peut s’enflammer n’importe quand et menacer la vie des populations (un gendarme à même perdu la vie). L’État néocolonial ne parvenant à éteindre ce feu que 39 jours après.

Voilà ce que vivent les populations et travailleurs des autres localités où des ressources naturelles ont été découvertes et sont exploitées comme à Kédougou, Niafrang…

À Diogo où le zircon est exploité, 55 travailleurs ont été jetés à la rue par les français de Eramet comme pour dire que dans les zones où l’on exploite des ressources naturelles, les droits des travailleurs ne sont pas respectés.

LIBÉREZ BOUBACAR SEYE!

Le FRAPP exige la libération de Boubacar Seye. Comment le procureur peut-il justifier que Cissé Lô ne soit pas convoqué, arrêté avec ses multiples accusations et que dans le même temps Boubacar Sèye soit arrêté. Ce deux poids deux mesures est tout simplement révélateur s’il en était besoin de ce que le procureur n’est plus celui de la république mais de la famille Sall, de l’APR et des puissances d’argent.

Le secrétariat exécutif national (SEN) du FRAPP

Dakar, le 28 janvier 2021

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