Le député Guy Marius Sagna monte au créneau dans l’affaire ARP–SOFTCARE. Il dénonce des incohérences dans la gestion du dossier, met en cause la direction de l’Agence de régulation pharmaceutique et appelle le gouvernement à retirer les produits SOFTCARE du marché afin de protéger la santé des femmes et des bébés au Sénégal.
Le député Guy Marius Sagna a vivement interpellé les autorités sur le dossier ARP–SOFTCARE, dénonçant de graves dysfonctionnements dans la gestion de cette affaire liée à la santé publique. Selon lui, lorsque le deuxième communiqué de l’Agence de régulation pharmaceutique a fait polémique sur les réseaux sociaux, « le rapport de la deuxième visite effectuée à l’usine SOFTCARE n’était pas encore sur la table du directeur de l’ARP », remettant en cause la crédibilité de la communication officielle.
L’élu affirme que « la deuxième inspection a confirmé la première inspection effectuée à l’usine SOFTCARE » et appelle clairement au retrait des produits de l’entreprise du marché. « Que personne n’achète les produits SOFTCARE et que ses produits soient retirés du marché », a-t-il martelé, évoquant des serviettes hygiéniques et des couches destinées à des populations vulnérables. Il a également révélé avoir interpellé le ministre de la Santé en commission parlementaire sur la situation du directeur général de l’ARP, regrettant qu’à sa question il n’ait reçu « qu’un sourire qui en disait long ».
Guy Marius Sagna exhorte le gouvernement à « siffler la fin de la récréation » en procédant à un changement à la tête de l’ARP et en retirant les produits incriminés. Reconnaissant que « un gouvernement qui ne fait pas d’erreurs, cela n’existe pas », il insiste toutefois sur l’obligation pour l’État de reconnaître et corriger ses fautes. « Nous attachons du prix à la santé des femmes et des bébés qui sont sur le territoire du Sénégal », a-t-il conclu.
