Quelques ministres du gouvernement du Sénégal à côté du Premier ministre Amadou Ba ont fait un long passage devant la presse pour passer à la revue des sujets d’actualité phares qui ont occupé les grand-places ces derniers jours.
À l’ordre des sujets abordés, les dernières manifestations « criminelles » de ses derniers jours liées à la condamnation de Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse » dans le cadre du procès de viol et menace de mort contre la jeune masseuse Adji Raby Sarr.
Le ministre des forces armées, Monsieur Sidiki Ba, après avoir rappelé la posture équidistante que doivent adopter les acteurs de la société civile et la presse, a fermement fait savoir que ceux qui disent que « l’Etat du Sénégal, ses plus hautes autorités et ses forces de défense et de sécurité (FDS) vont être déférés devant la Cour pénale internationale, c’est de la fanfaronnade ».
« On a entendu dire aussi, d’une façon récurrente, que l’Etat du Sénégal, ses plus hautes autorités et ses forces de défense et de sécurité (FDS) vont être déférés devant la Cour pénale internationale, c’est de la fanfaronnade », a donc indiqué le ministre des forces armées, Monsieur Sidiki Kaba.
Il ajoute dans le même sillage que : « ceux qui le disent n’ont ni la qualité, ni la capacité de le faire. Il y a une confusion volontaire parce que l’on veut ternir l’image de l’Etat du Sénégal, mais il y a aussi une autre volonté, c’est de saper le moral des forces de défense et de sécurité du Sénégal afin de les démobiliser et afin de les amener à la paralysie devant l’action ».
« On a vu certains dire que l’on est en train de réunir des éléments. Ils confondent le maintien de l’ordre et ces types de violations des droits de l’homme. La Cour pénale internationale convoque des crimes graves comme les crimes de génocides, les crimes contre l’humanité, les crimes de guerre et des crimes d’agressions. C’est qu’on voit au Sénégal ? », a précisé le ministre des forces armées qui rappelle « que les forces de défense et de sécurités sont des forces qui sont bien formées. Plusieurs écoles ont été ouvertes. Elles ont la capacité et la maîtrise des lois de l’Etat du pays et aussi elles sont des forces qui sont professionnelles dans leurs actions. Elles sont républicaines et responsables ».
Le ministre des forces armées ne manquera donc point de souligner que les actions des FDS son « encadrées dans un Etat de droit, dans la légalité, dans la nécessité et dans la proportionnalité. Ceci se vérifie ». Sidiki Kaba, saluant la bravoure des forces de l’ordre du Sénégal qui brillent partout dans le monde, a rappelé le rôle qu’a joué l’armée sénégalaise au Rwanda lors du génocide qu’avait vécu ce pays.
En outre, Sidiki Kaba a balayé d’un revers de main la pratique de la « torture systématique au Sénégal » qui a renvoyé à la convention contre la torture à ceux-là qui dénoncent de telles pratiques au Sénégal, car pour Sidiki Kaba, l’on ne saurait évoquer la torture systématique que s’il y a un Etat qui programme et ordonne du haut en bas, de l’ensemble des FDS de pouvoir faire usage de telles pratiques.