Seyda Mariama Niass : Prédictions de Baye Niasse, sur sa naissance, l’anecdote de Barham Diop…

Décédée le samedi dernier à Dakar à l’âge de 88 ans, Seyda Mariama Niass a marqué de fort belle manière son passage sur terre. Son père Cheikh Ibrahim Niass avait vu tout cela et fait quelques prédictions sur elle.

1er enfant de Baye Niass née à Kossi

Seyda Mariam Niasse était une grande amie de son père, Cheikh Ibrahim Niasse. D’ailleurs, elle a beaucoup voyagé à travers le monde au côté de  ce dernier. Certains disent même qu’elle était «  la fille préférée » du vénéré guide. Seyda Mariam est le premier des enfants de Baye Niasse à naître à Kossi en 1932 (le 24 décembre).

Un Mauritanien comme maître 

Son père la confia à un enseignant mauritanien du nom Ahmed Ould Rabbani pour l’initier à l’apprentissage du Coran.

Une femme au destin d’homme

Lorsqu’on est venu annoncer à Baye Niasse que son épouse Aïssatou Sarr a mis au monde une fille (Seyda Mariama Niass), Baye a dit qu’il ne s’agissait pas d’une fille que Dieu lui avait montré plutôt un garçon. Devant l’insistance des gens qui étaient venus lui annoncer la bonne nouvelle et qui insistaient auprès de Baye Niasse que c’est bel et bien une fille qui était née, Baye Niasse leur a dit : « Même si elle est une fille, elle aura un destin d’homme », raconte son petit-fils, Cheikh Baye Kane. Il savait ce qu’elle deviendrait.

A l’ombre de ses sœurs 

Baye Niasse avait rédigé des lettres confidentielles sur chacun de ses enfants. Raison pour laquelle Ya Seyda s’est très tôt engagée aux missions destinées aux hommes. D’ailleurs, elle est la première, avec une autre de ses sœurs, à réciter entièrement tout le Coran. « On le cite souvent Seyda Mariam dans la catégorie des hommes. Pourtant, elle a d’autres sœurs comme Seyda Rokhaya Niasse, une de ses grandes sœurs qui a produit beaucoup de livres, Seyda Oumou Khaïry établie au Niger qui a réussi à y faire ce que Seyda Mariama a fait au Sénégal« , témoigne toujours son petit-fils.

Au service du Saint Coran, depuis plus de 70 ans

Une autre preuve qui conforte les prédictions de son père sur elle, c’est qu’à l’image de ses sœurs qui ont se sont lancées il y’a presque vingt ans dans l’enseignement religieuse, Ya Seyda a débuté cette mission depuis plus de soixante-dix ans, en 1952. Alors qu’elle n’avait que vingt-ans, elle a ouvert son premier daara à l’avenue Malick Sy.

L’anecdote de Oustaz Barham Diop

Une autre anecdote racontée par Oustaz Barham Diop sur Ya Seyda, « quand on était, tous au daara avec Ya Seyda, elle et moi étions les deux premiers à mémoriser plus vite nos leçons que le reste des autres élèves, la plupart du temps même, elle était la première à mémoriser plus vite que quiconque les leçons, et moi y compris ».

Homonyme de la mère de Jésus

En plus elle est l’homonyme de Mariam, la mère du prophète Insa. L’histoire de la mère du prophète Insa est étroitement liée aux hommes du fait qu’elle est tombée enceinte sans l’acte d’accouplement. Son travail remarquable a fait qu’elle était très souvent invitée dans de grandes rencontres islamiques ou mondiales. Parfois elle était la seule femme présente devant des assemblées composées exclusivement d’hommes et d’éminents intellectuels.

Grande diplomate

Elle usait de son influence internationale, dans la médiation de certains conflits internationaux. Au début de la guerre au Soudan, elle faisait partie des premiers à aller là-bas pour réconcilier les parties en conflits. Une fois, Tony Blair, alors Premier Ministre Britannique, l’avait invitée à une grande conférence en Angleterre. Cela montre la dimension internationale de Ya Seyda et la reconnaissance qu’elle a acquise,  même chez les non musulmans.

2 COMMENTAIRES
  • idat

    Ay légendes rek!!!

  • Abou

    ???? Son père qui n’est même pas parvenu à trouver le remède à sa maladie et qui est parti de soigner à Londres d’où il est décédé ne pouvait rien prédire de l’avenir de ses enfants de la même manière qu’il n’était même pas capable de savoir son propre futur,.

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