« La violence politique fait l’affaire du pouvoir en place…« , selon Serigne Moustapha Mbacké Gaïndé Fatma. Le leader du parti « Nasru », dans un communiqué, est revenu sur les violences notées sur la scène politique ces derniers temps au Sénégal. Il dit refuser d’y prendre part.
Refus de prendre part à cette « violence »
« Notre parti ne prendra pas part à ces actes de violences politiques… Notre pays est aujourd’hui plongé prématurément dans une pré-campagne qui prend de plus en plus les allures d’une foire de menaces et de contre-menaces. Mais notre parti et notre amour pour la patrie nous inclinent à ne pas prendre part à cette surenchère« , précise le leader du parti Nouvelle alternative pour la solidarité, le rassemblement et l’unité (Nasru).
Les agissements du régime…
Il poursuit : « Nous sommes persuadés qu’une telle logique de confrontation et d’invectives ne fera que renforcer le régime en place et lui donner le prétexte de justifier certains abus que les citoyens ne sont évidemment pas disposés à accepter. Nous restons persuadés que les Sénégalais ont suffisamment de ressources et de ressorts pour en finir avec les agissements du régime sans sombrer dans la violence. Nous devons certes, rester debout et faire preuve de détermination sans faille pour le respect des lois et règlements de notre pays, mais toujours dans les limites de la rationalité et de la responsabilité… Nous sommes heureux d’ailleurs de constater que le peuple sénégalais a largement opté pour la voie du changement dans la paix« .
« Il est venu le temps où l’homme politique…
« Le peuple qui a tout donné aux hommes politiques de ce pays et réclame maintenant que justice lui soit faite. Et cela passe par une rétrocession de sa souveraineté usurpée depuis plus de cinquante ans par les politiciens de métier. Il est venu le temps où l’homme politique, qu’il soit au pouvoir ou dans l’opposition, est obligé de répondre constamment aux interpellations et aux inquisitions légitimes du peuple. Il est venu le temps où nous devons être persuadés que quelle que soit notre ingéniosité, elle n’a de sens et de valeur que si le peuple en veut. Le meilleur des projets ou programmes est caduc dès lors que le peuple lui refuse sa reconnaissance… Personne n’est indispensable au point de croire que sans elle ou après elle, c’est le déluge infernal, le chaos inévitable ou l’apocalypse politique« , conclut-il.