»Ser migrante » : Le film de la vie des Modou-modou en Argentine. Regardez :

Il s’agit d’un projet audiovisuel qui montre l’histoire de la grande communauté africaine de notre ville à travers la bouche d’un de ses représentants. Ces Sénégalais ont témoigné directement de leur statut de migrants à La Plata, la capitale de la province de Buenos Aires, en Argentine. Lisez et regardez avec la complicité de .0221.com.ar, visité par Senego.

« Ser migrante », c’est quoi donc ?

« Ser migrante », un projet audiovisuel qui tente de construire une vision des Sénégalais eux-mêmes sur la façon dont se déroule leur vie depuis le moment où ils ont quitté leur pays jusqu’à leur arrivée à La Plata, à la recherche d’un avenir meilleur pour eux et fondamentalement pour leur famille. Un film qui a été diffusé sur les réseaux.

En quelques minutes, un panorama détaillé est présenté, mettant en évidence les situations économiques, sociales et culturelles qu’ils ont vécues en Afrique et dans notre ville ces dernières années.

200 Sénégalais et seuls 20 en règle…

À La Plata, il y a actuellement plus de 200 citoyens de nationalité sénégalaise et seulement 10 % d’entre eux ont une carte d’identité, bien que plus de la moitié paient la taxe unique. Cette communauté travaille principalement dans la vente de rue, une condition pour laquelle ils sont souvent persécutés, violentés, détenus et expulsés par l’État. Pendant la quarantaine, ces épisodes se sont répétés.

 Environ 10 000 Sénégalais en Argentine…

Bien qu’il n’y ait pas de données exactes, on estime qu’en Argentine, la communauté sénégalaise compte environ 10 000 personnes. « Nous sommes témoins que dans le contexte de la pandémie qui frappe le monde et particulièrement l’Argentine, les migrants sont le maillon faible ».

Qui risquent leur santé au détriment d’une survie…

Et c’est là que le gouvernement doit mettre en place des politiques publiques pour garantir leur survie », ont déclaré les réalisateurs du documentaire.
« De plus, ce sont les migrants qui, dans le cadre de la quarantaine, n’ont pas pu démissionner de leur travail et ont été contraints de risquer leur santé au détriment de leur survie », ont-ils ajouté.

…D’un accomplissement de tâche

Dans le film, celui qui raconte sa propre histoire est Cheikh Gueye, l’un des Sénégalais les plus expérimentés qui parle le plus l’espagnol.
Le Modou-modou, né dans une petite ville du Sénégal, Beude Forage, a déclaré que pendant cet isolement, ils essayent de continuer à accomplir leurs tâches en suivant les protocoles pour avoir « au moins à manger ».

Regardez :

3 COMMENTAIRES
  • Exclus? Back to homeland

    Il faut savoir rentrer à la maison lorsqu’on est indésirable.

  • Assane (South Africa)

    C EST exactement CE qu on vit a l etranger,IL ya d autres realitees plus Graves.

    • Patriote Ndiay

      Arrêtes tes speculatons. Tu parles sans fondement. Et toi tu te trouves?

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