Sénégal : Un joaillier diplomatique à la recherche de son éclat perdu

Dès son indépendance en 1960, le Sénégal a brillé sur la scène internationale, s’affirmant comme un acteur central grâce à une diplomatie dynamique et proactive. Sous la présidence de Léopold Sédar Senghor, le pays a su se positionner comme un modèle de stabilité et de dialogue, soutenu par des diplomates de haut vol qui portaient la voix de l’Afrique dans les cercles internationaux tels que l’Organisation de l’Unité Africaine et l’UNESCO. Cependant, sa réputation de puissance diplomatique semble aujourd’hui s’étioler peu à peu.
Abdou Diouf, successeur de Senghor, a conservé l’influence du Sénégal en mêlant continuité et renouveau, notamment par une approche multilatérale et médiatrice lors de conflits en Guinée-Bissau et au Rwanda. La diplomatie du pays a pris un tournant sous Abdoulaye Wade, adoptant une approche ambitieuse et audacieuse, en diversifiant ses partenariats notamment avec la Chine et le monde arabe. Wade a cherché à renforcer le leadership du Sénégal en Afrique, bien que les défis de gouvernance et de financement aient limité l’impact de certaines initiatives.
Aujourd’hui, Macky Sall mise sur une diplomatie pragmatique centrée sur l’influence et la stabilité, consolidant les alliances traditionnelles tout en explorant de nouvelles collaborations économiques. En tant que président de l’Union Africaine en 2022, il a milité pour une voix africaine plus prononcée sur l’échiquier mondial, ajoutant des partenariats avec la Turquie et le Moyen-Orient à son éventail diplomatique.
Depuis son investiture en avril 2024, le président Bassirou Diomaye Faye tente de maintenir cette trajectoire. Ses efforts pour affirmer le Sénégal sur la scène internationale mettent l’accent sur le renforcement des relations régionales. Malgré quelques initiatives notables, sa réussite en matière de diplomatie reste une question en suspens.
Des figures emblématiques comme Moustapha Niasse, Jacques Diouf et Aïssata Tall Sall ont, par le passé, marqué la diplomatie sénégalaise par leur éloquence et leur charisme. La culture et le sport continuent également d’être des vecteurs influents de rayonnement international, avec la contribution de personnalités telles que Youssou N’Dour et Ousmane Sow.
De nos jours, alors que le monde se réorganise multipolairement, l’influence sénégalaise semble s’affaiblir, et les défis nationaux pourraient être un frein à son ambition diplomatique. Néanmoins, en se focalisant sur sa diplomatie économique et en valorisant son « soft power », le Sénégal pourrait retrouver son éclat passé. Pour approfondir cet aspect du secteur diplomatique sénégalais, les confrères du site Sud Quotidien rapportent que la formation des jeunes diplomates et une meilleure intégration dans les grandes organisations internationales peuvent aider à raviver le flambeau diplomatique sénégalais.
N’importe quoi! Mais de quoi parlez vous, diantre?
De quel déclin diplomatique?
Vraiment votre « guerre » insensée vous tue à petit feu. Quelle honte, cette presse alimentaire aux abois!
Chaque semaine, vous explorez un coin pour soulager votre haine sur le nouveau régime qui, d’ailleurs, vous ignore royalement. Peine perdue!
Il aura fallu seulement 1 an pour que tout ce qui a été patiemment construit sur la scène diplomatique depuis 1960 s’effondre comme un château de cartes à cause de la médiocrité et de l’incompétence de ce nouveau régime d’abrutis. Terrible !
Nelson Mandela disait :
Les médiocres se multiplient quand les talents et les excellents se taisent ou se font taire .
Notre diplomatie s’est engloutie dans la médiocrité avec des individus qui n’ont aucune stature diplomatique infligeant ainsi à notre diplomatie sa statue chaotique