Sénégal : Lutte conjointe contre la migration irrégulière indispensable, selon un membre de la société civile

Sénégal : Lutte conjointe contre la migration irrégulière indispensable, selon un membre de la société civile

La problématique de la migration irrégulière nécessite une collaboration entre les pays, selon Mamadou Mignane Diouf, Coordonnateur du Forum social sénégalais. Il souligne que ni le Sénégal ni aucun autre pays ouest-africain ne peut résoudre seul ce problème. Il estime donc que les pays de l’Afrique de l’Ouest doivent unir leurs forces et harmoniser leurs politiques de lutte contre ce phénomène complexe (APA).

M. Diouf plaide pour une « politique communautaire de lutte contre la migration dite irrégulière, à l’instar de l’Union européenne ». Il estime que la coopération entre les pays est essentielle pour mettre fin à la migration clandestine. Il préconise une politique migratoire communautaire qui découle de consultations inclusives avec tous les acteurs concernés, y compris les dirigeants politiques et la société civile (APA).

M. Diouf affirme que de nombreux candidats à la migration irrégulière en provenance d’autres pays ouest-africains viennent au Sénégal pour embarquer sur des pirogues. Il souligne que malgré les mesures préventives et sécuritaires prises par le gouvernement, la collaboration avec d’autres pays de la région et des efforts de sensibilisation, de communication et d’éducation sont nécessaires pour endiguer ce phénomène (APA).

M. Diouf évoque également le rôle important joué par la société civile africaine dans la gouvernance migratoire mondiale. Il note parmi les causes de la résurgence de la migration irrégulière, le pillage des ressources halieutiques par des bateaux étrangers, l’accaparement des terres et les difficultés dans l’obtention du visa pour l’Europe (APA).

De son côté, Ndongo Ndiaye, président du mouvement Partenariat pour la paix et la prospérité, affirme que « La migration irrégulière n’est pas le problème, mais le symptôme d’une société en quête de solutions ». Il insiste sur la nécessité d’écouter, de comprendre et d’agir pour offrir un avenir aux jeunes du Sénégal, à qui il se réfère comme le « poumon de notre nation » (APA).

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