Sénégal : L’Est du pays réclame une université publique
Seul l’Est du pays ne dispose pas encore d’une université. Voici le cri de cœur du Djimo Souaré à l’Assemblée Nationale, en présence du ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo. A qui il demande de trouver des financements pour ce projet au nom de l’équité territoriale.
Abdoulaye Daouda Diallo interpellé
Abdouaye Daouda Diallo a été interpellé par le député Djimo Souaré qui réclame une université publique pour la partie est du Sénégal. « L’est est la seule partie du pays où il n’existe aucun établissement d’enseignement supérieur public », selon M. Souaré.
L’élu du département de Goudiry, dans la région de Tambacounda, intervenait à la séance plénière de l’examen de la seconde loi de finances rectificative (LFR2) de 2019, Il demande au ministre des Finances et du Budget de trouver des financements pour la construction d’une université dans cette partie du pays.
L’est du pays abandonné
L’ouest du pays dispose de trois (3) universités publiques . La région de Dakar accueille les universités Cheikh Anta Diop et Amadou Makhtar Mbow et l’Université de Thiès. Au nord, il y a l’université Gaston Berger de Saint-Louis et un institut supérieur d’enseignement professionnel en construction à Matam, a rappelé Djimo Souaré.
Les Universités El Hadj-Ibrahima-Niass et de Bambey se trouvant dans le centre pour les régions de Diourbel, Fatick et Kaolack, et l’Université Assane-Seck au sud, la partie orientale du pays doit, elle aussi, avoir une université « au nom de l’équité territoriale », a soutenu M. Souaré, note Aps.
Le député souligne que cette partie du Sénégal concentre plus d’un tiers du territoire national, alors qu’aucun établissement d’enseignement supérieur public n’y est érigé.
Merci Monsieur le député et que c’est bien dit et très bien dit.
Tu as parfaitement raison merci beaucoup
il faudra étudier le volet stratégique du renforcement de la sécurité des frontières, avant d’entamer la construction d’une université , d’une telle importance, pour l’avenir de nos jeunes et de ceux de la sous région. les terroristes pourront y trouver une porte d’entrée plus facilement. Attention!!!
Un député doit être félicité s’il joue son rôle,merci Mr le député
Merci Mr le député C est bien à souligner car celà permettra au moins aux jeunes étudiants de pouvoir rester dans leur terroirs respectifs