Sénégal : lancement des assises nationales des médias et l’État se constitue partie civile dans l’affaire Sonko-Branco

Sénégal : lancement des assises nationales des médias et l’État se constitue partie civile dans l’affaire Sonko-Branco

Les quotidiens sénégalais reçus par l’Agence de Presse Africaine (APA) ce vendredi couvrent principalement le lancement des assises des médias et la constitution de l’Etat en partie civile dans l’affaire Ousmane Sonko et Juan Branco. Les assises nationales des médias, initiées par la Coordination des Associations de Presse (CAP), offrent une opportunité aux professionnels des médias de discuter des difficultés du secteur.

Ces trois mois d’introspection permettront aux acteurs de réfléchir à l’état de la presse en 2023 et de proposer des solutions. Le ministre Moussa Bocar Thiam a affirmé lors de la cérémonie de lancement que certaines personnes n’avaient plus leur place dans la profession. Par ailleurs, le quotidien Walf Quotidien souligne que ce processus de trois mois vise à mettre de l’ordre dans la presse.

Par ailleurs, Le Soleil revient sur la conférence de presse des avocats de l’Etat dans l’affaire Ousmane Sonko-Juan Branco, indiquant que l’Etat s’est constitué partie civile. L’opposant sénégalais et chef du parti Pastef dissout par les autorités est poursuivi pour plusieurs accusations, dont appel à l’insurrection, et est en prison depuis le 31 juillet.

Enfin, L’Observateur évoque une enquête sur deux agents du Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN) impliqués dans le trafic de faux billets. Les trois hommes, poursuivis pour trafic et blanchiment de capitaux à hauteur de 2 milliards de F Cfa, sont au cœur de déclarations renversantes. Ces derniers nient toute implication, mais peinent à justifier certains éléments clés du dossier.

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