« Sénégal : « Explorer d’autres pistes pour retenir les jeunes… » (Inspecteur Abdoulaye Seydi)

Le débat sur l’émigration clandestine refait surface. Il n’est pas question de se voiler la face. Aucun jeune ne risque sa vie dans une pirogue dans le but uniquement d’aller voir la Tour Eiffel.

Ces jeunes, poussés par une pression sociale infernale, s’adonnent à l’émigration pour des raisons principalement économiques. Il faut reconnaître que le tourisme est un luxe réservé à quelques catégories sociales.

L’adage selon lequel « la faim fait sortir le loup de son bois », qui signifie l’homme est amené à agir de façon inhabituelle et imprudente dans certaines circonstances ou cas de forces majeures, peut être sans hésitation appliqué à la situation de la jeunesse sénégalaise. Le sous-emploi est comme une braise mise sous les pieds des jeunes. Et personne ne peut retenir un jeune qui a une braise sous son pied.

Il faut reconnaître, de l’indépendance à maintenant, des politiques publiques ont été mises en place pour endiguer le chômage et le sous-emploi. Nonobstant ces efforts de l’Etat et de ses partenaires, le problème persiste.

Comme le rappelle Albert Einstein, la démence, c’est de faire la même chose et s’attendre à des résultats différents. Il faut explorer de nouvelles pistes. A côté de l’expérience des Domaines Agricoles, l’Etat peut réorienter son curseur en exploitant le secteur de l’élevage, notamment la création de laiteries dans les zones de départ des émigrés. Une véritable industrie laitière avec la collecte, la transformation et la vente du lait pourrait être une alternative crédible pour lutter contre le chômage.

Pour ce faire, il faut d’abord amener les jeunes à s’intéresser à ce secteur. Ensuite, l’Etat devra accompagner ces futures initiatives par des financements conséquents. Les experts en élevage pourraient jouer un rôle déterminant dans la réalisation d’un tel projet.

4 COMMENTAIRES
  • Cheikh Mbacke Diop

    vous avez parfaitement raison monsieur l’inspecteur .a observé les jeunes sénégalais avec peut de moyens se débrouiller dans tout les domaines

  • Mame Samba Diene Ndiaye

    bjr voilà un senegal on regarde au loin alors les solutions sont à notre portée d abord la discipline l organisation l agriculture la pêche les métiers industriels ce je déplore c est la paresse de ces jeunes tous vendeurs dew marchés partout des radio télévisions qui n eduquent pas danse musique théâtres séries alors il faut faire a ce que les jeunes qui sont restés aux villages soitent mieux vu leurs récoltes acheter leurs troupeaux pareils leurs élevages bien renumeres en fin les rendre plus a l aise aux villages amine samba Ndiaye

  • Nfaly CISSE

    J’ai trouvé votre sonnette d’alarme M. SEYDY.

    C’est vraiment regrétable de voir la jeunesse d’une nation si motivé de vouloir vaille que vaille quitter son pays pour un autre.
    Ce phénomène s’est accru du seul fait de l’imcapacité de nos gouvernants et de leur retournement de veste.

    J’accuse le ministre de la pêche d’avoir trop octroyer des licences de pêche aux étrangers,
    j’accuse le ministre de la formation professionnel du gouvernement sortant de dire qu’il n’ya pas de probleme d’employabilité mais que les jeunes no’ont aucune qualification professionnel, tout en sachant que chaque année c’est des centaine de milliers de diplôme qui sortent des écoles, intitut et université … bref qui patogent…

  • Cheikh Mbacke Diop

    vous avez parfaitement raison monsieur l’inspecteur à voir ces jeunes sénégalais se débrouiller tout les jours dans tout les domaines avec peu de moyens ,il fallait tout simplement une bonne vision , une initiative osée pour créer un environnement propice de création d’emplois et d’outils de développement et l’émigration clandestine ne serait plus qu’un mauvais souvenir

Publiez un commentaire