Sénégal – Behind The Scenes: « L’industrie créative africaine est en pleine essor », selon Ousmane Faye (LAREM)

Sénégal – Behind The Scenes: « L’industrie créative africaine est en pleine essor », selon Ousmane Faye (LAREM)

Le projet Behind the scenes Senegal a été lancé hier samedi à Dakar. Une initiative qui permet de catalyser le changement et de favoriser une industrie créative plus équitable et inclusive. Selon le représentant du laboratoire des recherches économiques et monétaires (LAREM), Ousmane Faye, ce projet favorise la diversité culturelle et l’autonomisation de la jeune femme dans le secteur de la culture.

Lors de son intervention, il a laissé entendre que l’industrie créative africaine est en « pleine essor », avec une richesse des talents, des innovations dans les domaines notamment de la mode, de la musique, du cinéma, des arts visuels, etc ». Malgré cette immense potentielle, il a regretté que les jeunes femmes créatrices en Afrique, soient souvent confrontées à des obstacles limitant leur accès aux opportunités et entravant leur succès.

« Nous cherchons à explorer ces obstacles et à changer avec le projet behind the scenes, cette situation », a-t-il indiqué en précisant qu’il s’agira aussi de cartographier le secteur créatif du pays pour, non seulement connaître l’infrastructure, mais également les systèmes permettant d’avoir un bon outil de travail.

Le secteur créatif en Afrique est une « mine d’or », offrant des revenus importants et créant des opportunités d’emploi. Secteur le plus dynamique et en pleine croissance (20 milliards de dollars supplémentaires et plus de 20 millions de nouveaux emplois d’ici 2040).

Il a, selon l’APS visitée par Senego, exprimé une détermination à faire en sorte que les voix et les talents des jeunes femmes ne soient plus jamais ignorés, mais célébrés et mis en valeur. « Ce projet est mis en place pour renforcer la capacité des chercheurs femmes dans l’industrie créative. Il est mis en œuvre dans 7 pays africains dont le Sénégal, le seul pays francophone », a pour sa part, souligné le directeur de l’Institut des arts et de la culture (ISAC) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).

Babacar Mbaye a noté que le projet permettra d’avoir une base des données créatives de qualité en Afrique. « Treize jeunes ont été recrutés, dont 10 femmes, pour une durée de 3 ans. Nous avons reçu plus de 100 dossiers et après délibération, seuls treize ont réussi », a fait savoir le directeur de l’ISAC.

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