Des réactions se multiplient suite à la publication des rapports de la Cour des comptes et de l’Ofnac, mettant en lumière des non-conformités et des irrégularités dans la gestion de l’Agence sénégalaise de la couverture sanitaire universelle (SEN-CSU). Ces révélations ont suscité une demande de justice dans le secteur de la santé, notamment après des problèmes liés aux dialyses, selon les sources internes de l’agence.
Les groupes Sames/Sen-Csu, Sdt-3S et le Collège des délégués du personnel de l’SEN-CSU ont évoqué un « mauvais management » de l’Agence, caractérisé par le clientélisme et une gestion des fonds critiquée pour dépenses excessives et inopportunes dans des projets sans valeur ajoutée significative pour les objectifs de l’Agence.
Le 25 décembre 2023, des accusations supplémentaires ont été portées concernant des dépenses de cinq milliards de francs CFA pour des communications prétendument inefficaces. Ces faits, considérés comme un « gaspillage cynique », ont conduit au licenciement d’un employé lié à ces communications, dont la réintégration est maintenant vivement sollicitée.
En réponse, un appel a été lancé pour un audit approfondi de la SEN-CSU afin d’identifier et de sanctionner les responsables des malversations. Cela intervient dans un contexte national où la transparence et la reddition des comptes deviennent cruciales pour restaurer la confiance dans les institutions publiques sénégalaises.