Santé publique : des « hôpitaux mobiles » préconisés…

Des hôpitaux mobiles pour  régler les problèmes de santé de la population. C’est ce que préconise le professeur Daouda Ndiaye, chef du département de parasitologie de la Faculté de médecine et de pharmacie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), ce vendredi à Thès,   lors d’une rencontre à l’Hôpital régional El Hadji Amadou Sakhir Ndiéguène de Thiès.

A l’occasion, de cette journée avec  son organisation, le mouvement Actions, qui a financé une opération de circoncision de 100 talibés issus de 17 « daaras », le professeur Daouda Ndiaye a  reconnu les efforts consentis par l’Etat sur le plan de la santé. Toutefois, il pense qu’on peut améliorer en créant des hôpitaux mobiles.

Des hôpitaux partout, impossible…

« Sur le plan de de la santé, pourquoi ne pas créer des hôpitaux mobiles, comme nous sommes en train de le faire avec le mouvement Actions pour mettre à la disposition des populations des soins, des plateaux techniques, mais également des conditions de prise en charge améliorées », a-t-il suggéré.

« Des hôpitaux partout, non seulement ce n’est pas possible, mais ce n’est pas pertinent. En effet toutes ces structures vont encore nécessiter des médecins et ne seront pas suffisamment accessibles pour les populations », pense-t-il.

Les hôpitaux mobiles, ce n’est compliqué…

« Il faut faire en sorte que partout où il y a des populations, que des hôpitaux mobiles les y trouvent », dit-il, estimant que ces « unités mobiles peuvent être organisées aussi bien par des structures étatiques que des acteurs non étatiques. »

« Les hôpitaux mobiles, ce n’est pas compliqué : ce sont juste des équipements, des médicaments et des médecins compétents ». Par un tel dispositif, note-t-il, « on peut résoudre beaucoup de problèmes de santé au Sénégal », en permettant aux populations, quel que soit leur lieu de résidence, d’accéder à des soins de qualité.

Rappel

Le professeur Daouda Ndiaye, par ailleurs  chef du service du laboratoire parasitologie de l’hôpital Aristide Le Dantec de Dakar, officie parallèlement depuis 2017 comme expert du panel certification élimination du paludisme de l’OMS. Inventeur du test de paludisme « Illumigene malaria », il est depuis 2010, professeur chercheur associé au département d’immunologie et des maladies infectieuses de l’école de santé publique l’université américaine de Harvard, où il a été formé en biologie moléculaire et générique infectieuse, note l’Aps.

6 COMMENTAIRES
  • mamoudou WONE

    Machallah Professeur et bonne continuation.

  • Idrissa badji

    Bonne idée. Et cela peut permettre aux populations des localités démunies de bénéficier de prise en charge sanitaire adéquate et à moindre coût.

  • Babacar Gueye

    Ça alors comment à ce niveau on peut dire ça <> Qu’elle vision de l’hôpital.Vous pouvez imaginer un hôpital sans infirmier ou infirmière,et tout le personnel infirmier.

  • kabir LO

    Pardone moi soigner Ce qui vienne en ver les hopitaux dabord avent de Cree autre depence bande dunutulle fausse voilleures de Cauchemard.

  • Samba

    Vous êtes incapable d’assurer le bon fonctionnement de nos hôpitaux faut personnel compétent et de moyen vous venez nous parler d’hôpitaux mobiles la bamboula va bien tôt terminée vous allez bien tôt foutre le camp du pouvoir

  • mbagnick ndiaye

    C est du n importe quoi. Si quelqu’un venait à tomber malade après le passage de l hôpital il se rendrait inevitablement sans un établissement de santé fixe. Pourquoi alors ne pas privilégier la construction de structures à même de repondre aux exigences sanitaire de son lieu d implantation ? Toute autre solution n est que de l archaïsme. Le Sénégal a les moyens de se doter d infrastructures de santé publique de référence il ne manque que la volonté des responsables

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