Sanfoune, l’ancêtre du 12e Gaïndé : Quand une trompette faisait vibrer le stade Demba Diop

Le saviez-vous ? Bien avant l’avènement du « 12e Gaïndé », symbole moderne du supportérisme sénégalais, un homme incarnait à lui seul la ferveur des gradins : Sanfoune. Ancien journaliste de la RTS, Martin Faye rappelle, en marge de la CAN 2025, que cette figure emblématique demeure l’ancêtre spirituel des supporters organisés des Lions de la Teranga.

Dans les années 1970 et 1980, au stade Demba Diop, Sanfoune n’était pas un simple spectateur. « Il était le véritable chef d’orchestre du stade », se souvient Martin Faye sur Facebook. À une époque où le supportérisme n’était pas encore structuré en comités officiels, il incarnait à lui seul la passion et l’enthousiasme d’un public acquis à la cause nationale.

Sa marque de fabrique : une trompette. Loin des cris habituels, Sanfoune ponctuait les temps forts du match par des airs entraînants qui accompagnaient les offensives sénégalaises. « Avec un seul instrument, il parvenait à faire vibrer tout un stade », témoigne l’ancien journaliste, évoquant une période aujourd’hui chargée de nostalgie pour les amateurs de football.

Plus qu’un animateur de tribunes, Sanfoune reste, dans la mémoire collective, le pionnier d’une culture du soutien populaire, dont le « 12e Gaïndé » est l’héritier moderne.

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3 commentaires

  1. Assalamou aleykoum je suis sont fils mais désolée on nous a jamais invité a une coupe D Afrique heureusement je suis avec le jaraaf partout il joue je part avec l équipe merci beaucoup Mr Martin faye le grand journaliste


  2. Merci Martin faye

    Merci lamine du témoignage

    Souvenez vous aussi de ngagne photographe qui vendait ses photos à la criée # segaaaaaaa sakhooooo!##

    #mbaaaaaaaaye faaaaaalll#

    ## rooooooger meeendy#

    Très belle époque


  3. Sanfouné ASC Diaraf et ASC Ouagou Niayes (JAON) se souviennent.

    L’histoire de cet homme remarquable ne peut pas être édulcorée comme ça. Nous de Ouagou Niayes on se souvient. Nos parents n’arrêtent pas de parler de lui et de l’affection qu’ils lui portaient. Il réveillait les habitants pour le « Kheud », animait les rencontres culturelles et réchauffait les stades lors des matchs de l’équipe nawétane de Ouagou Niayes. C’est bien dommage que son histoire ne soit pas connue. Il créait une ambiance bon enfant, chaleureuse et joviale partout où il était.

    Un de ses fils « Diaga » était international de football du temps de Victor Diagne.

    A lui seul il était un 12ém Gaindé. Repose en paix Pa Sanfouné Ouagou Niayes se souvient de toi avec affection et respect !


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