Saint-Louis : « Un élève ne doit pas agresser son professeur » (Imam)

A l’occasion de la célébration de l’Aïd el Kébir, fête religieuse communément appelée « Tabaski », l’Imam Ratib de la grande mosquée de la pointe-Nord de l’île de Saint-Louis, Cheikh Ahmeth Tidiane Diallo dénonce avec la dernière énergie la tendance de certains élèves et étudiants à tenir des propos malveillants aux enseignants.

Les vérités de Cheikh Diallo

Selon l’imam, si ces derniers (élèves ou étudiants) sont allés jusqu’à agresser leurs professeurs, c’est parce que « nous devons revoir l’éducation de base de nos enfants au sein de la coquille familiale ».

Supérieurs hiérarchiques

Cheikh Ahmeth Tidiane Diallo a précisé qu’on constate de plus en plus que les enfants ne respectent plus l’autorité parentale, les aînés et « s’ils deviennent majeurs dans ces conditions, ils seront prompts à adopter, dans les entreprises et les sociétés où ils travaillent, des attitudes anormales et autres comportements exécrables, en défiant l’autorité, en foulant au pied les instructions et les directives de leurs supérieurs hiérarchiques ».

Coquille familiale

De l’avis de l’Imam, une bonne éducation de base commence à partir de la famille, qui demeure la cellule de base de la société, « s’il y a une anarchie et une animosité au sein de la coquille familiale, toute la société est menacée et prise en otage par des pratiques malsaines, nocives, des crimes odieux et crapuleux, des dérives notoires, des faits relatifs à la dépravation des mœurs ».

3 COMMENTAIRES
  • Cheikh Gaye

    mon humble avis est que c’est l’état qui doit former et soutenir matériellement le père de famille lui aider à diriger la famille d’abord puis vient l’école.

    • Idrisse Ben Gelloune

      Je ne suis pas d’accord ! Si on doit tout attendre de l’état cela risque de perdurer. Que chacun prenne ses responsabilités et agisse comme le faisaient nos pères, impliquer tous dans cette tâche même le voisin et la voisine. Avant on évitait d’être en faute devant ceux-là à plus forte raison devant les parents. On craignait son maître autant que tout autre enseignant de son école jusque dans la rue.
      Resultat, très tôt on avait le « diom », la « teranga » qui faisaient la fierté du sénégalais. Mais à présent on laisse tout aux réseaux sociaux et à leurs vagues de fake news.

  • Harouna Barry

    @Cheick Gueye.j’ignore votre âge ,mais je suis persuadé que votre père n’a pas eu besoin de l’état pour faire votre éducation.

Publiez un commentaire