« Saint-Louis : Choisir et/ou renoncer… »

Il existe un moment, un instant particulier de notre existence que nous ne connaissons que trop bien. Le monde dans son mystère, le destin trop peu étroit, la destinée truffée d’incertains aléas.

Vous est il déjà arrivé d’être face à un choix, une alternative incongrue, mais pas n’importe laquelle, un choix libérateur à fortiori délicat, qui pourrait inspirer ou tracer la voie du changement, du devenir meilleur ?

Aujourd’hui ce sont les Ndar-ndars qui sont confrontés à cette terrible et inédite situation existentielle comme parlerait Jean Paul Sartre.

Saint-Louis, une région qui depuis quelques années se heurtent à bien des difficultés, immensément complexes et dont sa survie à tous niveaux y dépend.

Les anciens disent aux jeunes de ne pas abandonner mais comment faire quand tout les abandonne. Motus et bouche décousue. Le pire ennemi du développement est aussi le meilleur ami de la décadence : la stagnation ponctué par le désœuvrement.

Le Sénégal tout entier le ressent. Silence complice de tout un chacun. Saint-louis stagne lourdement. Ce qui a permis, un ralentissement d’une part et un dépassement presque embarrassant des autres régions demeure intriguant. Le manque de renouvellement et d’innovation dans les instances dirigeantes est si extravagant que l’on y prête plus attention.

Saint Louis est, certes, la plus ancienne ville du Sénégal, et ce n’est nullement une raison pour accepter ce pan historique comme une raison suffisante pour plonger dans la décadence sociopolitique et administrative.

De ce fait, les habitants sont en-fin en excellente bonne position pour déterminer et agir sur leur avenir. Choisir c’est renoncer. Renoncer pour pouvoir aller de l’avant et jeter son regard sur un horizon favorable et avancer en renonçant à ce qui jadis fut une douleur profonde.

Il est temps pour ce peuple Roi de retrouver son trône.

Le choix est Vôtre.

* Par Aynina Diop

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