Saems : Saourou Séne reconduit à la tète du syndicat

Le Secrétaire général (Sg) du Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (Saems/Cucms), Saourou Séne, a été reconduit dimanche, à la tête du syndicat, à l’issue de l’Assemblée générale du syndicat.

Lors des débats, il a été question de la rentrée scolaire, selon le Saems. Le concept « Oubi tay jang tay » ne pourra pas être effectif cette année. En effet, toutes les conditions ne sont pas réunies pour sa réalisation. « Tout le monde sait objectivement que ça ne peut pas être une réalité pour le moment pour la bonne et simple raison qu’il y a plusieurs conditions qui ne sont pas réunies« , a constaté Saourou Séne peu avant sa réélection.

Abris provisoires

C’est un vrai casse-tête. Selon M. Séne, environs 6 000 abris provisoires existent au Sénégal. Et le mois de septembre, c’est un mois d’hivernage. « Au niveau des abris provisoire, il n’y a plus d’ailleurs d’abris provisoires présentement.  Comment pouvez-vous dire à ses élèves que vous allez démarrer les cours à partir du 1 er octobre ? C’est pas possible« , peste-t-il ajoutant que l’autre aspect, c’est que même pour les écoles qui existent, il y en a certaines qui reçoivent des sinistrés des inondations.

Hygiène

L’autre aspect aussi, c’est que l’école pour recevoir ses enseignants et ses élèves doit être propre. Saourou Séne de rappeler qu’on ne peut pas prendre des enfants et les envoyer dans des endroits infectés, dans des endroits où il y a de l’herbe, où il y a des reptiles. « Donc, dit-il, il va falloir en amont se rappeler d’abord que pour que le « oubi tay jang tay » soit une réalité, il faut en amont que chacun assume ses responsabilités dans ce qu’on appelle le transfert des compétences aux collectivités locales« .

Communes

Le Secrétaire général (Sg) du Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (Saems/Cucms) invite les communes à prendre toutes les dispositions dès le mois de septembre pour rendre les établissements propres. M. Séne de s’inquiéter en outre pour certaines zones, dont les écoles attendent qu’on affecte de nouveaux enseignants. Or, souligne-t-il, il n’est pas sûr que les sortants de la Fastef, des écoles de formation soient affectés au moment où il parle. « Si cela n’est pas fait, mais comment voulez-vous qu’on ait du « oubi tay jang tay » ?« , s’interroge-t-il enfin.

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